La participation de la société civile est la pierre angulaire de la lutte contre la corruption et de sa prévention et de la réalisation de la bonne gouvernance, a déclaré lundi à Ghardaïa la présidente de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, Salima Mousserati.
S’exprimant lors d’une réunion régionale de sensibilisation au profit de différents acteurs de la société civile pour la mise en place d’un réseau national de transparence « NARACOM », Mme Mousserati a expliqué que ce réseau de transparence ne peut être efficace qu’avec la participation de toutes les composantes de la société algérienne, notamment la société civile. société, en tant que « garant de la probité ».
Et d’ajouter : « Cette participation, qui s’inscrit dans la démocratie participative, constitue un mécanisme efficace de bonne gouvernance des affaires publiques au niveau local et national dans la transparence. »
« Notre pays est fortement engagé dans le processus de lutte contre la corruption, en développant divers mécanismes de bonne gouvernance et de transparence, notamment l’accélération de la numérisation dans les différentes institutions de l’État », a-t-il dit, a-t-elle affirmé.
« La corruption est un fléau et un mal qui entrave fortement le développement de l’économie nationale et nécessite les efforts conjugués de tous les Algériens pour un développement soutenu, inclusif et durable capable de répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens algériens », a souligné Mme Mousserati.
»Cette réunion de sensibilisation, consacrée à la présentation de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, instance nouvellement créée, prévoit la création d’un réseau national pour la transparence conformément aux dispositions de l’art. , alinéa 05 de la loi N 22-08 du 5 mai 2022 qui prévoit le développement d’un réseau interactif visant à l’implication de la société civile et de la fédération et la promotion de ses activités dans le domaine de la transparence, de la prévention et de la lutte contre corruption », elle. a dit.
De son côté, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Belaid Tiati a souligné que « le ministère travaille à l’appui de cet organe constitutionnel, et s’engage à apporter son appui à l’Autorité pour l’organisation de ces rencontres régionales en afin de sensibiliser les élus locaux et la société civile à la transparence, à la prévention et à la lutte contre la corruption ».
« La numérisation et l’informatisation de l’administration et des collectivités locales est un moyen de prévenir et de combattre la bureaucratie et la corruption », a souligné M. Tiati, réaffirmant la volonté du Président de la République d’œuvrer davantage pour l’instauration de la transparence et de la participation. gouvernance dans tous les secteurs.
Cette rencontre, tenue à l’Université de Ghardaïa, a réuni les différents partenaires impliqués dans la lutte contre la corruption et créant un climat de transparence dans la wilaya de Ghardaïa et les autres wilayas voisines en présence des autorités de wilaya, des responsables du secteur de la justice et des autorités locales. fonctionnaires élus.