Le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus a « considérablement diminué », passant du premier cancer dans les années 2000 au troisième au cours de la dernière décennie en raison d’une détection précoce, a déclaré le révérend Terki Khadidja, chef de l’épidémiologie et de la médecine au CHU d’Oran. , en charge du registre des cancers de la wilaya.
« Le cancer de l’utérus était le premier cancer féminin dans les années 1990 et 2000, et grâce au programme de dépistage du cancer du col de l’utérus mis en place par les autorités en 2001, les nouveaux cas ont diminué. Ce type de cancer occupe désormais la troisième place », a-t-elle déclaré en marge de la semaine nationale de la prévention qui se déroule du 5 au 11 mars.
Le programme de détection précoce a donné « de très bons résultats », a souligné le révérend Terki, indiquant que le cancer du col de l’utérus est causé par des virus très courants appelés « virus du papillome humain » (HPV) qui se transmettent lors des rapports sexuels.
« Il arrive que l’infection à HPV entraîne des lésions au niveau du col de l’utérus qui peuvent évoluer en cancer », a-t-elle expliqué, soulignant que « détecter ces lésions, grâce au test Pap, avant même qu’elles ne se transforment en cancer, permet de prévenir le cancer de l’utérus ». « .
Des unités de dépistage du cancer de l’utérus sont implantées dans plusieurs formations sanitaires de la wilaya. Cet examen, qui peut sauver des dizaines de vies par an (dans la wilaya), est recommandé dès 25 ans, tous les deux ans, insistent les spécialistes.
La Direction de la Santé de la Wilaya d’Oran a élaboré un riche programme d’activités de sensibilisation lors de la semaine de prévention instaurée par le ministère de tutelle du 5 au 11 mars, notamment une grande exposition à la place « Aissa Messaoudi », avec la participation de toutes les formations sanitaires de la wilaya (une trentaine).
Des spécialistes sont chargés d’apporter des explications aux visiteurs sur plusieurs thèmes choisis, tels que la prévention des maladies cardiovasculaires, la saine alimentation, les maladies hydriques et la dépendance aux écrans.