La ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Mouloudji, a présidé mardi l’ouverture de la 2ème édition du « Forum de la pensée culturelle islamique » à Alger.
La première rencontre intellectuelle hebdomadaire de cette nouvelle édition, organisée durant le mois de Ramadan, était centrée sur les valeurs religieuses et la paix mondiale à la lumière des nouvelles mutations internationales, avec la participation de professeurs universitaires et de chercheurs spécialisés.
Dans son intervention à l’ouverture de la 2ème édition du « Forum de la pensée culturelle islamique » au Palais de la culture Moufdi Zakaria sous le thème « Dialogue et coexistence », Mme Mouloudji a souligné que « l’Algérie puise sa politique dans la religion et le patrimoine nationale et reste fidèle à ses positions fondées sur la réconciliation, la stabilité des peuples et le droit à l’autodétermination, comme en témoignent la récente réconciliation des factions palestiniennes et l’unification des rangs arabes au sein de la Ligue arabe lors du dernier Sommet arabe organisé. à Alger.
« L’Algérie travaille sans relâche pour mettre fin à la violence et au terrorisme dans les pays africains, notamment au Sahel africain, à travers un discours religieux modéré inspiré d’un héritage spirituel soufi, qui est un fief et une religion de référence », a-t-elle ajouté.
« Notre religion, notre Révolution de novembre et notre Histoire soutiennent le dialogue et la coexistence. Nos centres scientifiques étaient autrefois des modèles d’éthique du débat intellectuel et de la diversité culturelle », a souligné Mme Mouloudji, ajoutant que « l’Algérie d’aujourd’hui a su mettre fin à la violence et à la haine et rejette ainsi toute forme de discrimination, religieuse ou raciale. « .
Le forum dans sa deuxième édition, expliquent les organisateurs, traite principalement des questions de valeurs et de paix, ainsi que de l’impact des valeurs spirituelles ou sociales sur la paix sociale et la sécurité internationale, mais aussi du rôle de la valeur système de promotion de la société civile.
La première conférence, à laquelle ont participé de nombreuses personnalités culturelles et religieuses, a été marquée par les interventions des universitaires Mustapha Radji, Mohamed Khoudja et Badreddine Zouaka qui ont évoqué l’héritage soufi algérien comme pilier fondamental de la paix entre les cultures et les nations et le rôle des valeurs de paix et de coopération mondiale dans la lutte contre le changement climatique.