Suite à ses tentatives successives de provocation visant à faire diversion à l’état misérable dans lequel vivent les Marocains, Makhzen a commis une nouvelle bévue qui démontre la profonde hostilité du décideur marocain envers l’Algérie.
Le Makhzen a en effet chargé un média proche du Palais Royal de Rabat, connu pour son hostilité envers l’Algérie, de diffuser un dossier subversif dénué de tout professionnalisme médiatique et reflétant les visées expansionnistes marocaines, par lequel il a annexé des parties du territoire algérien imprégnées du sang de des milliers de chouhadas, un royaume régulier, d’ailleurs, pour dessiner virtuellement ses frontières ou colorier ses cartes.
Cette bizarrerie n’est certes pas fortuite, en ce sens qu’elle survient quelques jours seulement avant la déclaration du directeur de la documentation royale, Bahidja Simou, sur le même sujet, ravivant ainsi un débat stérile, pourtant tranché en vertu des conventions enregistrées avec les Nations Unies.
Cela suppose que ces institutions et les médias aient reçu des ordres du Makhzen, dont la réputation a été écornée, devenant même la risée du monde, notamment après son implication dans le scandale du « Moroccogate » au Parlement européen et les scandales d’espionnage contre la presse et militants, un espionnage qui a même visé certains responsables des partenaires du Maroc.
La mentalité expansionniste du Makhzen, qui ne tient pas compte des liens historiques ou fraternels et n’attache aucune importance au respect des règles du droit international, est à la source de tous les problèmes auxquels est confrontée la région du Maghreb. Pire, le régime marocain est désormais une véritable menace et un danger pour tous ses voisins, et ce, de l’aveu même de l’ancien ministre des Droits de l’Homme, le président Mohamed Ziane.
Cette attitude impulsive du Makhzen, qui n’a épargné aucun pays du Maghreb, a sapé toutes les initiatives pour l’unité et l’intégration du Maghreb.
Les objectifs du Makhzen ont dépassé l’espace maghrébin pour atteindre le continent africain, libéré du joug colonial grâce aux sacrifices de ses enfants.
Une attitude impulsive perceptible dans la mentalité du législateur marocain, jusque dans la Constitution marocaine qui, sans précédent dans le monde, établit au chapitre 42 des « frontières authentiques », concept qui témoigne des visées expansionnistes et de l’attitude hostile du Maroc envers ses voisins.
Il n’est pas surprenant que le Maroc soit le seul pays qui ait des problèmes avec tous ses voisins, occupant le Sahara Occidental au sud tout en ayant des plans expansionnistes sur la Mauritanie, un pays dont il n’a reconnu l’indépendance qu’en 1969. Il a également déclaré la guerre en 1963. L’Algérie qui vient de conquérir son indépendance.
Tous les observateurs s’accordent à dire que ce défi marocain n’est qu’une extension de la stratégie du Makhzen qui tente d’exporter les tensions et les problèmes intérieurs pour détourner l’attention de la rue marocaine, où des protestations éclatent contre la hausse des prix alimentaires, la marginalisation et les disparités sociales.
Une situation qui se produit en l’absence totale des autorités attendant les conseils d’un roi absent, absent du pays pendant de longs mois et d’un chef de gouvernement accusé par les Marocains de cupidité et les saignant dans les moyens de ses sociétés. qui s’enrichit de jour en jour au moment où ses concitoyens s’enfoncent dans l’extrême pauvreté.
Quelle que soit la justification de ces provocations, les Algériens sont aujourd’hui plus conscients que jamais de la haine viscérale et profonde que les Makhzan portent à leur pays, un régime qui a osé s’attaquer à leur terre, libérée par des millions de Chouhada.
La seule vérité transmise par les mégaphones du Makhzen serait peut-être la couleur rouge choisie pour désigner les territoires algériens sur la carte géographique et qui symbolise les sacrifices de ces martyrs qui ont sans doute transmis leur serment à des générations conscientes du sens de la terre et du sacrifice.
Malheur à celui qui ose toucher à la moindre parcelle d’une terre pure imbibée de sang chouhada.
Rendus anodins, ces défis ne font que renforcer l’attachement des Algériens à leurs principes et leur conviction profonde de la nécessité de soutenir les peuples opprimés, le peuple sahraoui en premier lieu pour la réalisation de leurs revendications légitimes, au premier rang desquelles figure leur droit à l’autodétermination et la décolonisation de la dernière colonie d’Afrique.