Le ministre des moudjahidines et ayants droit, Laïd Rebiga, a souligné, jeudi, à Alger, la nécessité d’utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le traitement et la diffusion du matériel historique, pour permettre aux générations de préserver la mémoire nationale et de renforcer leur conscience.
Lors d’une conférence sur « les sources de documentation dans l’écriture de l’histoire nationale », M. Rebiga a indiqué que « la préservation de notre mémoire nationale et l’immunisation des générations par la conscience historique, doivent s’accompagner d’un esprit de vigilance et de responsabilité, mais également par l’utilisation de méthodes et d’approches scientifiques modernes ».
C’est « la seule façon de s’adapter aux exigences de l’époque, marquée par un développement frénétique des moyens de communication », a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné, à cet égard, l’importance de « s’armer de connaissances et de technologies, tout en veillant à ce que leur histoire soit transmise à nos générations ».
M. Rebiga a rappelé l’attention portée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à la question de la préservation de la mémoire nationale, invoquant en ce sens la « place importante » de cette question dans les 54 engagements du Président de la République qui considère, ajoute le ministre, que « l’intérêt pour la mémoire nationale figure parmi les priorités impératives et les objectifs stratégiques de l’État algérien pour garantir le renforcement des fondements d’appartenance et de fierté dans le domaine culturel et civilisationnel. les spécificités de la Nation ».
En marge de la conférence, tenue en présence du conseiller du président de la République chargé de la culture et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, et des membres du gouvernement, le ministre a inauguré un studio audiovisuel dédié à l’histoire, du nom de feu moudjahid Mohamed Lamine Bechichi.
Ce studio « accompagnera le ministère dans sa démarche de réalisation de longs métrages historiques, comme ceux consacrés à Zighoud Youcef, Ahmed Bougara (Si M’hamed), Si El Haouès et Belouizdad, qui s’ajoutent à la série de films documentaires (en savoir plus plus de 25) que nous souhaitons réaliser », a déclaré M. Rebiga, assurant « faire en sorte que tous les symboles de la Révolution de libération soient immortalisés dans des œuvres de qualité à la mesure de leurs sacrifices incommensurables ».
A cette occasion, une bibliothèque spécialisée en histoire nationale a également été inaugurée, du nom de feu l’historien Boualem Belkacemi.
Possède plus de 4.000 ouvrages couvrant diverses disciplines, dont l’histoire, des journaux nationaux et étrangers, des documentaires, des articles de journaux étrangers et nationaux, des extraits d’archives et de correspondance.
A noter que le studio audiovisuel Mohamed-Lamine-Bechichi et la bibliothèque Boualem-Belkacemi sont situés au siège du ministère des Moudjahidines et Ayants droit.