Le ministre des moudjahidines et ayants droit, Laïd Rebiga a demandé mardi à M’sila de tirer les leçons des sacrifices des Chouhada pour comprendre la valeur de l’unité nationale et de la cohésion des Algériens lors de la glorieuse révolution couronnée par le recouvrement de la souveraineté nationale.
Dans une déclaration à la presse au cimetière de chouhada en commune Sidi M’hamed à l’occasion de la commémoration du 64ème anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El Houas, le ministre a noté que les rédacteurs de la proclamation du 1er novembre , 1954 étaient conscients de la notion suprême d’unité nationale et les deux colonels martyrs étaient « imbibés » de patriotisme et de la pensée qui unit et ne divise pas, donnant tout leur sens à l’amour de la patrie et à sa défense farouche et dessinant l’image de L’Algérie par leur sang. dans lequel se fondent les différences.
M. Rebiga a ajouté que « plusieurs leaders de la révolution de libération, dont Didouche Mourad et Ben Abdelmalek Ramdhane, sont tombés au champ d’honneur loin de leurs lieux de naissance et cela reflète la notion ultime d’unité nationale que les générations montantes doivent il la prend pour modèle », d’autant plus que « nous sommes en train de construire la nouvelle Algérie ».
Le Ministre a commencé sa visite à la wilaya de M’sila par la méditation à la mémoire des deux chouhadas, le dépôt d’une gerbe et la lecture de la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des martyrs de la révolution de libération des chouhada, le cimetière de la commune de Sidi M’hamed, puis visite du musée des colonels Amirouche (1926-1959) et Si El Houas (1923-1959) à côté du cimetière.
Il a également présidé à la remise des prix des lauréats du concours sur la vie des deux colonnes organisé par la direction locale des moudjahidin et les bénéficiaires, une opération de reboisement autour du cimetière de chouhada et le baptême de la bibliothèque de la commune du même nom . de chahid Ahmed Yousfi avec la remise d’un lot de livres d’histoire.
Le colonel Amirouche Aït Hamouda est né à Tassaft Ouguemoun dans la commune d’Iboudraren (wilaya de Tizi Ouzou).
Il rejoint le maquis en 1954, exerce plusieurs responsabilités et se distingue par son courage et son altruisme. Il devient colonel et commandant de la wilaya historique 3.
Ahmed Ben Abderazak, plus connu sous le nom de Si El Houas, est né en 1923 à M’chounech (wilaya de Biskra).
Il débute son militantisme au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) dès que la révolution éclate.
Il est chargé de plusieurs missions au sein de l’ALN jusqu’à sa mort au champ d’honneur aux côtés du colonel Amirouche lors d’un affrontement avec l’armée d’occupation au Djebel Thamer en 1959.