« Bientôt » une plateforme sera lancée pour permettre la souscription aux avantages fiscaux destinés aux entreprises qui supportent des dépenses dans des programmes de recherche et développement (R&D) ou d’innovation ouverte, a annoncé lundi, à Alger, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid.
Grâce à cette plateforme, les entreprises concernées pourront bénéficier, conformément aux dispositions de la loi de finances 2023 (LF 2023), d’une déduction « considérable » pouvant aller jusqu’à 200 millions de DA d’impôt sur les sociétés (IBS), M. Oualid a déclaré lors des actes d’une conférence organisée par l’Institut national de l’assurance et de la gestion (INSAG), sur le thème de « la gouvernance d’entreprise et l’ingénierie financière ».
Cette mesure vise principalement à inciter les entreprises à investir davantage dans les programmes de recherche et développement et d’innovation ouverte et à augmenter les dépenses dans ce domaine pour atteindre 3% du PIB algérien d’ici 2030, selon le ministre.
Selon LF 2023, « les dépenses engagées dans le cadre de la recherche et du développement sont déductibles des revenus ou bénéfices, dans la limite de 30% de la valeur de ces revenus ou bénéfices, dans la limite d’un plafond de 200 millions de DA. au sein de l’entreprise, ainsi que les dépenses engagées dans le cadre des programmes d’open innovation, menés avec des entreprises labellisées Start-up ou Incubateur ».
Evoquant la contribution de la communauté algérienne de l’étranger au développement des start-up, le ministre a indiqué que 10% des jeunes pousses lancées ces deux dernières années ont été créées par des Algériens de retour de l’étranger.
Il a en outre souligné que le nombre de femmes fondatrices de start-up en Algérie représente 48% du nombre total de fondateurs.