L’ancien entraîneur international et entraîneur de football algérien des années 1960, Ahmed Arab, est décédé mercredi 18 jours après son 90e anniversaire, a annoncé la Ligue nationale de football amateur (LNFA) dans un communiqué publié sur son site internet.
Né le 19 mars 1933 à Chlef, le défunt était considéré comme le joueur vivant le plus âgé de l’équipe nationale algérienne. C’est désormais Issad Dohmar qui prendra ce nom, précise la même source.
Ahmed Arab a porté 11 fois le maillot des Verts entre 1963 et 1967. Il a mené une carrière sportive bien remplie en tant que joueur, entraîneur et entraîneur. Une carrière qu’il débute en 1951 avec l’équipe du Widad Riadhi de Belcourt (WAB), avant de tenter une autre expérience en France en 1957 avec les équipes de Brive et de Limoges.
En 1963, Ahmed Arab revient au pays et prend à 30 ans le poste de joueur-entraîneur du nouveau club de son quartier « Laaquiba », Chabab Riadhi de Belouizdad (CRB), né de la fusion de deux clubs du quartier : WAB, créé en 1947 et Club Athlétique de Belcourt (CAB), créé en 1950.
« En plus de ses qualités de meneur d’hommes sur le court, il apportera sa rigueur et sa volonté de gagner. Très respecté et écouté, Ahmed mènera le Belouizdad Club à son premier titre en 1965, avant de passer le relais à Zitoun Ahmed. Après un détour par Boufarik, on le retrouvera au CRB en 1969, pour être à la tête d’une équipe qui devait remporter le deuxième doublé.
A 36 ans, l’increvable Ahmed Arab s’offre le luxe et le risque de remettre ses crampons lors de la finale mémorable face à l’USMA pour compenser la désertion du (défenseur) Amar », précise la même source.
Parti au Sonatrach Sports Club de Kouba (RC Kouba) sponsorisé à l’époque par Sonatrach, dont il était l’employé, il travaillera à nouveau avec toute une nouvelle génération pour offrir au CRB sa quatrième Coupe d’Algérie en 1978.
La famille du sport en général et du football en particulier rend hommage à cet homme et à cet athlète singulier, qui a marqué le football algérien.