Les participants à un séminaire national à Khenchela sur « les mutations majeures de la société algérienne » ont appelé mardi à mettre en place une stratégie d’accompagnement de la société algérienne dans la phase de transition numérique.
Les intervenants du séminaire, organisé à l’Université Abbas-Laghrour de Khenchela, ont également recommandé l’intégration des thèmes de la transition numérique dans les programmes éducatifs des différents niveaux d’enseignement, y compris des activités en dehors de la salle de classe.
Linda Chenafi, professeur à l’Université Abbas Laghrour, a relevé la nécessité d’orienter l’intérêt des médias et de la société civile vers la transition numérique, d’analyser l’impact du phénomène sur la société algérienne et de créer un laboratoire de recherche sur les grandes mutations sociales.
Le professeur a mis l’accent sur la préparation des institutions sociales pour s’adapter aux exigences des grandes transformations sociales et bénéficier des expériences internationales dans le domaine des dynamiques socio-économiques.
Elle a également demandé de donner au séminaire une dimension internationale et de publier les importantes communications présentées dans un ouvrage collectif sous l’égide du Laboratoire Société et Famille de l’Université de Batna.
Initié par la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Khenchela, le Laboratoire Société et Famille de l’Université Hadj-Lakhdar de Batna et le projet de recherche « développement et dynamiques socioprofessionnelles en Algérie », le séminaire a réuni 47 personnes. des chercheurs de 17 universités du pays qui ont analysé les transformations majeures qu’a connues la société algérienne depuis l’indépendance et discuté des perspectives d’en tirer parti pour concevoir des approches au service de l’avenir de la société face aux défis actuels.