Les participants de la deuxième édition du Salon Africain des Affaires « SADA 2023 » ont plaidé, dimanche à Alger, en faveur de la densification des échanges interafricains, notamment à travers la suppression des droits de douane, afin de réaliser l’intégration économique au sein de la Libre Zone commerciale continentale africaine (ZLECAf).
Dans leurs interventions lors d’un atelier organisé au sein de l’exposition pour évaluer l’état d’avancement des activités dans la zone de libre-échange continentale africaine, les participants ont souligné la nécessité de mettre en place un écosystème économique favorable basé sur l’adaptation des lois et la coopération, notamment dans les domaines bancaire et douanier. domaines.
A cette occasion, le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté de l’Assemblée populaire nationale (NAP), Salim Merah, a déclaré que la zone de libre-échange continentale africaine, qui « représente le rêve de chaque Africain », favorisera » libre circulation des personnes et des biens ».
Pour ce faire, il est important de « créer les bonnes conditions en supprimant les droits de douane et en établissant un tarif douanier unifié », a-t-il soutenu, estimant que l’activation de la ZLECAf permettra aux pays africains de réaliser « l’intégration économique ».
Selon l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Algérie, Alphonse Voho Sahi, « si chaque pays africain facilite les investissements des entreprises des autres pays africains sur son territoire et adapte ses lois aux besoins des populations, les règles de la ZLEC » s’appliquera avec souplesse ».
De son côté, l’ambassadeur du Cameroun en Algérie, Komidor Hamidou Njimoluh, qui est du même avis, a estimé que la ZLECAf « est essentielle pour le continent », d’où la nécessité de « conjuguer les efforts » pour y parvenir, soulignant l’importance de » politique ». va, un climat économique approprié et des lois appropriées, en plus de la coopération, notamment dans le domaine bancaire et douanier ».
Le chef du bureau commercial de l’ambassade d’Égypte à Alger, Yasser Qarni, a pour sa part souligné l’importance d’appliquer la réduction des tarifs douaniers dans les pays africains, à condition que les obstacles soient levés, notamment par « l’unification des règles commerciales et la simplification des procédures « .
Il a cité, en ce sens, une étude réalisée par la Banque mondiale (BM) qui prévoit « une augmentation de 9% du taux de croissance en Afrique d’ici 2035, la création de 18 millions d’emplois et une augmentation des revenus de 571 milliards USD sur le continent », avec l’activation de la ZLECAf.
Environ 80 exposants de différents secteurs d’activité participent au SADA 2023, qui se poursuivra jusqu’à mardi prochain avec la participation d’une vingtaine de missions diplomatiques de pays africains accréditées en Algérie.