Le conseiller du président de la République chargé des archives et de la mémoire nationales, Abdelmadjid hikhi, a demandé dimanche aux chercheurs de Biskra d' »approfondir les études sociales, philosophiques et économiques pour comprendre l’histoire nationale ».
S’exprimant lors du séminaire national « Négociations algéro-françaises pour le recouvrement de la souveraineté nationale 1960-1962 », tenu au centre universitaire de Chetma, M. Chikhi a relevé que l’écriture de l’histoire qui ne prend pas en compte les aspects psychologiques, sociaux, la philosophie et les aspects économiques des individus et de la société seront incapables de comprendre la profondeur des événements étudiés, exigeant des leçons à tirer du processus de lutte nationaliste pour les nouvelles générations.
« L’étude approfondie et l’interrogation détaillée des témoignages permettent de reconstituer les faits et d’en tirer des leçons », a soutenu l’orateur.
M. Chikhi a noté que les événements nationaux, les discours officiels, la proclamation du 1er novembre et les actions des artisans de la révolution libératrice « reflètent la dignité et la fierté des Algériens qui constituent leur identité ».
Cette rencontre a été organisée par la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Biskra en coordination avec le laboratoire d’études historiques sur les Aurès et le Sahara Oriental à travers les âges.