Les participants au séminaire intitulé : « la sécurité sanitaire du citoyen est la responsabilité de chacun » ont souligné l’importance d’évaluer les risques sanitaires qui menacent le citoyen et d’activer l’horloge pour assurer la protection nécessaire en temps opportun.
L’importance de l’évaluation périodique des risques sanitaires associés aux produits pharmaceutiques, aux médicaments à usage humain ou vétérinaire, ainsi qu’aux produits biologiques et biotechnologiques a été soulignée par les participants qui ont également insisté sur le respect des bonnes pratiques, des critères et normes adoptés et la coordination des actions de surveillance sanitaire et épidémiologique et le lancement d’alertes précoces qui permettent le déploiement rapide des mécanismes de gestion des urgences.
Ils ont appelé au développement de moyens capables de faire face aux menaces et aux nouveaux risques sanitaires tels que les maladies transmissibles et non transmissibles, la croissance démographique, le vieillissement, en réformant les programmes de gestion, en activant les mécanismes de concertation et en améliorant les services de santé pour garantir leur efficacité.
Dans ce contexte, le chef du service d’oncologie de l’hôpital de Rouiba et membre du conseil scientifique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Hassan Mahfouf, a souligné la nécessité d’accorder une attention particulière aux mesures préventives pour éviter l’augmentation de la prévalence de certaines maladies . , y compris les différents types de cancer, en changeant les modes de vie, en préservant l’environnement et en adoptant une alimentation saine.
Les maladies cardiovasculaires et respiratoires et les cancers figurent parmi les premières causes de décès en Algérie, a-t-il indiqué, soulignant que le traitement de ces maladies, étroitement liées à l’alimentation et à l’environnement, coûte énormément à l’Etat, d’où l’importance de la prévention.
Il en va de même pour le diabète, l’hypertension artérielle et d’autres maladies répandues, a ajouté le spécialiste, arguant que des mesures préventives dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité sanitaire permettront de réduire leur prévalence.
Pour sa part, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, président du conseil scientifique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a déclaré que l’agence, en coordination avec tous les autres secteurs, œuvre pour atteindre un objectif unique : la sécurité sanitaire.
Et j’ajoute que les ateliers organisés dans cette rencontre visaient à analyser les défis rencontrés en matière de sécurité sanitaire afin de trouver les moyens de les surmonter.
De son côté, l’avocat et spécialiste de la digitalisation, Djamel Khefif, a mis en lumière la relation étroite entre digitalisation et sécurité sanitaire, sollicitant un accompagnement dans des textes juridiques en phase avec les avancées technologiques et les exigences de la mondialisation.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), qui a développé une série d’applications spécialisées pour l’étude de certains phénomènes susceptibles de se produire dans le futur afin de mettre en place un plan de lutte, a ajouté M. Khefif, évoquant la possibilité comme prise profitent de ces applications qui collectent des informations pour les experts car les méthodes conventionnelles se sont révélées inefficaces.
Pour l’expert, cette rencontre se veut un espace d’échanges entre spécialistes et acteurs de la sécurité sanitaire dans le but d’adopter une stratégie préventive et prospective.
La cérémonie d’ouverture du séminaire s’est déroulée en présence de ministres, de cadres supérieurs, de représentants de plusieurs secteurs ainsi que d’acteurs de la société civile actifs dans ce domaine.