Le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a indiqué jeudi à Alger que l’opération d’ouverture de la route reliant la wilaya d’El Mania à la wilaya de Ouargla a été enregistrée et est actuellement au stade de l’annonce. de l’attribution provisoire du marché.
Prenant la parole dans la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales sous la présidence de M. Salah Goudjil, le président de l’institution parlementaire, a indiqué M. Rekhroukh, en réponse à une question du sénateur Mohamed Larbi Slimani ( Front El Moustakbel), que l’ouverture de la route reliant la wilaya d’El Mania et la wilaya de Ouargla, « dépend de l’achèvement de l’opération de réhabilitation d’un tronçon routier gravement dégradé sur une distance de 30 kilomètres ».
Il a assuré, dans ce cadre, que l’opération a bien été enregistrée et que les travaux seront lancés avec l’achèvement des démarches administratives qui sont également au stade de l’attribution provisoire du marché.
Concernant le projet de découpage de la route nationale 1 qui relie les wilayas de Ghardaïa et El Mania, le ministre a indiqué qu’en 2014 une opération a été enregistrée pour réaliser une étude sur une distance de 260 km, au sein du Fonds Spécial de Développement pour les Régions du Sud (FSDRS).
Cette étude avait été confiée au Bureau d’études publiques du SETO en 2015, mais l’opération a été affectée par la décision de gel, a-t-il expliqué, précisant qu’après le dégel de cette opération fin 2020, « l’étude en question . ça a repris normalement ».
Suite au nouveau découpage administratif en vertu duquel El Menia a été promue wilaya indépendante, le dossier a été transféré de la wilaya de Ghardaïa à la wilaya d’El Menia, a indiqué le ministre, notant que « des démarches administratives sont en cours pour poursuivre l’étude, la projet suivant à recevoir pour le mois d’août 2023″.
« La réalisation de la première tranche de ce projet, déjà étudiée, a été proposée dans le cadre de la loi de finances 2023 par la wilaya de Ghardaïa, une demande rejetée par les services en cause », a-t-il précisé, précisant que ses services assurent « accepter définitivement le étude et de demander en outre l’inscription de cette section qui nécessite la réhabilitation de 70% de sa totalité dans la wilaya de Ghardaïa et cela, dans le cadre de la future loi de financement ».
Le ministre a assuré que ses services travailleront pour proposer sa duplication dans les futurs programmes.
Répondant au Sénateur Mouloud Mebarek Fellouti (Rassemblement National Démocratique), concernant les fuites enregistrées sur les réseaux de distribution d’eau dans certaines communes de la wilaya de Skikda, notamment dans le chef-lieu de wilaya, M. Rekhroukh a expliqué que « la raison principale de ces fuites est l’état de vétusté des réseaux de distribution d’eau ».
Le centre urbain de Skikda dispose d’un réseau de distribution d’eau potable long de 300 km, selon une étude réalisée en 2013, dont 184 km ont été réhabilités et réceptionnés fin 2022, soit un taux de 62% par l’Algérienne des Eaux (ADE) qui s’apprête à lancer une nouvelle opération de 10 km, et l’ouverture des plis a eu lieu le 16 février, alors que les mesures continuent de freiner la maîtrise d’ouvrage, a expliqué le ministre.
Les services du ministère enregistreront d’autres opérations de reprise des réseaux restant à réhabiliter (91 km), a-t-il indiqué, ajoutant que les services de la municipalité de Skikda prendront également en charge une partie des travaux de réaménagement de 15 km de réseaux de distribution.
ADE organise des campagnes pour éliminer les points noirs et les fuites d’eau et aussi pour mettre fin aux branchements anarchiques, a-t-il dit.
Répondant à une question du député du Conseil de la Nation, Ammar Benmaamar (Parti du Front de libération nationale, FLN) concernant les difficultés entravant le projet de construction du réseau d’assainissement de la commune de Teleghma dans la wilaya Mila, le ministre a rappelé que ce opération a été enregistrée en 2016 et que le projet était à l’époque confié à une société privée qui a démarré les travaux en 2017 et devait être livré fin 2020.
Le projet a rencontré plusieurs obstacles de la part des habitants de la région, ce qui a conduit à la résiliation du contrat le 29 juillet 2019, l’entreprise ne pouvant poursuivre les travaux.
Suite à la décision de geler l’opération en 2020, un appel d’offres national a été lancé en avril 2021.
En attendant la levée du gel, la société nationale d’exécution générale des travaux hydrauliques (GTH) Annaba et la société « Hydro Aménagement » appartenant au groupe GERHYD ont été retenues pour assurer la réalisation du projet.
Dès le dégel du projet en décembre 2022, les services de la direction des ressources en eau de la wilaya de Mila ont achevé toutes les démarches, ordonné le démarrage des travaux au 30 janvier 2023 et fixé les délais de réalisation à 24 mois, ajoute le ministre.
Les services du ministère suivront la mise en œuvre de ce projet et veilleront au respect des délais fixés, selon M. Rekhroukh.