Les autorités d’occupation marocaines continuent de commettre des crimes contre les prisonniers civils sahraouis, les soumettant à divers types de représailles et de traitements dégradants, le cas le plus récent étant celui du prisonnier Mohamed Ahnini Erouh Bani, victime d’abus graves par un gardien de prison, selon un source sahraouie.
La même source, citée par l’Agence sahraouie de presse (SPS), indique que l’épouse de Mohamed Ahnini Erouh Bani a reçu un appel téléphonique de ce dernier l’informant de l’agression physique qu’il avait subie à la prison « Aït Melloul 2 ». notant que le prisonnier sahraoui avait été roué de coups de pied et roué de coups par un gardien.
Cette attaque s’inscrit dans le cadre de la campagne de ciblage et de traitements cruels et racistes dirigée contre les prisonniers civils sahraouis du groupe « Gdeim Izik » par le directeur de la prison « Aït Melloul 2 » et fait suite aux nombreuses plaintes que ces prisonniers ont déposées auprès de dénoncer les conditions de leur détention.
Pour rappel, le prisonnier civil sahraoui du groupe « Gdeim Izik », Mohamed Ahnini Erouh Bani, est incarcéré à la prison « Aït Melloul 2 », dans la périphérie d’Agadir (sud du Maroc), à la suite d’un verdict injuste et sévère (perpétuité d’emprisonnement) dans un procès au cours duquel les conditions et garanties d’équité ont été violées.
La Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a récemment mis en garde contre la menace qui pèse sur la vie des prisonniers sahraouis, en particulier le groupe « Gdeim Izik », en raison des pratiques de l’occupant marocain, contraires à toutes les conventions internationales. normes et chartes.
Elle a également condamné la campagne systématique contre les prisonniers du groupe « Gdeim Izik », visant à porter atteinte à leur dignité et à riposter à leurs positions politiques.
Des prisonniers civils sahraouis du groupe « Gdeim Izik » sont incarcérés dans plusieurs prisons marocaines après avoir été condamnés à des peines allant de 20 ans à la prison à vie à l’issue de procès inéquitables, dépourvus de garanties d’équité, en admettant de plus en plus d’ONG internationales.