Les prisonniers palestiniens ont poursuivi dimanche pour la 13e journée consécutive leur « désobéissance » collective contre l’administration pénitentiaire d’occupation sioniste qui a annoncé le début de mesures arbitraires visant à les harceler, selon l’agence de presse palestinienne Wafa.
Le Comité suprême d’urgence du Mouvement national des prisonniers, cité par Wafa, a déclaré que les actions initiées par les prisonniers palestiniens dans les prisons d’occupation « ne s’arrêteront pas tant que leur liberté ne sera pas obtenue ».
La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont confirmé que la « désobéissance » se poursuivra jusqu’à la date de la grève de la faim fixée pour le premier jour du Ramadhan.
Dans le même communiqué, le Club des prisonniers palestiniens a déclaré que les manifestants avaient choisi comme slogan : « Vivre en liberté ou mourir en martyr ».
L’occupation a adopté de nouvelles mesures. Ainsi, par exemple, « la période pendant laquelle les détenus peuvent se doucher sera réduite, de sorte que chaque service disposera d’une heure pendant la journée, en plus de réduire la quantité d’eau ».
Les organisations s’occupant du cas des détenus ont alerté sur les graves répercussions de cette mesure sur les détenus en termes d’hygiène et de risque de propagation de maladies.
Le nombre de prisonniers et détenus palestiniens s’élevait fin janvier à environ 4.780, dont 29 femmes, environ 160 mineurs et 914 détenus administratifs, selon les organismes chargés des dossiers des prisonniers.