Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a indiqué, jeudi, à Alger, que le budget de l’exercice 2020, exécuté dans un contexte exceptionnel marqué par la pandémie de Covid-19, a été exécuté à 99,56% des dépenses prévues en 2020 .la loi de finances rectificative (LFC), avec un taux de recouvrement des recettes de 96%.
Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire pour l’exercice 2020, présidée par le président de l’institution parlementaire, Brahim Boughali, en présence du ministre des relations avec le Au Parlement, Basma Azouar, M. Kassali a indiqué que les dépenses budgétaires réelles exécutées en 2020 s’élèvent à 7.340,15 milliards de dinars, dont 4.727,4 milliards de dinars pour les dépenses de fonctionnement et 2.612,7 milliards de dinars pour les dépenses en capital.
La loi de finances rectificative de 2020 prévoyait un montant total des dépenses budgétaires de 7.372,71 milliards de dinars, dont 4.752,44 milliards de dinars de dépenses de fonctionnement et 2.620,27 milliards de dinars de dépenses d’équipement.
Les recettes budgétaires perçues se sont élevées à 5,183 milliards de dinars, dont 3,788 milliards de dinars de ressources ordinaires et 1,394 milliards de dinars de la taxe pétrolière, soit un taux d’exécution de 96% par rapport aux prévisions de la loi de finances 2020.
Le taux d’inflation est tombé à 2,4 % en 2020, alors que les estimations du LFC étaient de 3,1 %.
Les réserves de change ont atteint 48,2 milliards de dollars en 2020, contre 43,9 milliards de dollars prévus par LFC 2020.
Fin 2020, la dette publique avait atteint 9,604 milliards de dinars, dont 9,424 milliards de dette intérieure et 180 milliards de dette extérieure. Ainsi, le ratio de la dette intérieure sur le PIB est passé de 44,8% en 2019 à 49,37% en 2020, un taux « très raisonnable » par rapport aux autres pays, selon le ministre.
M. Kassali a indiqué que l’élaboration du cadrage macroéconomique du FL 2020 a été réalisée dans un contexte marqué par une baisse de la demande mondiale, notamment pour le pétrole brut et le gaz naturel, ainsi qu’une baisse des prix due à la propagation du Covid -19. -19 pandémie et son impact sur l’économie mondiale.
Désireux de maintenir la dynamique de développement socio-économique, l’Etat a achevé les infrastructures et les programmes déjà entamés, compte tenu de leur impact sur la croissance économique, l’emploi et la justice sociale, selon le ministre qui a affirmé que l’économie nationale a résisté à l’impact de la pandémie, grâce aux mesures urgentes prises par les pouvoirs publics.