Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé, jeudi, à Alger, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « accorde un intérêt majeur » au développement des collectivités territoriales.
Présentant une présentation de son secteur devant la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l’Assemblée nationale du peuple (APN), en présence de la ministre des relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Merad a précisé que « la les pouvoirs publics, sous la conduite du président de la République, à s’intéresser de près à l’organisation, au développement et à la gestion des préoccupations des collectivités locales, qui constituent le socle principal sur lequel repose l’État ».
La municipalité « est la communauté de base et l’espace de participation de tous les citoyens et de la société civile à la gestion des affaires publiques, à la réalisation de la justice et de l’équité sociale, ainsi qu’à la garantie de la liberté des individus », a-t-il estimé, soulignant que le président de la La République « s’engage à engager une réforme globale de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale », à travers une révision qui « définit précisément les compétences de l’Etat et des collectivités territoriales dans un cadre complémentaire », en plus de renforcer le rôle économique des collectivités territoriales les autorités.
S’agissant de l’organisation territoriale du pays, M. Merad a rappelé les acquis du secteur dont notamment la création de nouvelles wilayes dans le Sud qui « bénéficieront de l’appui de l’Etat pour remplir pleinement leur rôle de développement et de » wilaye avec pleins droits », précisant qu’un certain nombre de projets « vitaux » sont entrés en vigueur pour permettre « la réalisation d’un développement durable ». Ces wilayes « ont bénéficié d’une aide financière de plus de neuf (9) milliards de DA », a-t-il affirmé.
S’agissant de l’accompagnement des réformes de l’administration publique locale, le ministre a indiqué que cet enjeu « est prioritaire » pour être « en phase avec les évolutions actuelles et satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens » et ce en faveur de « revoir le cadre juridique des collectivités territoriales sur l’initiative du Président de la République ».
Cette démarche, a-t-il ajouté, « incarne la vision prospective du président de la République d’élaborer la version définitive » du code communal puis du code de wilaya, dont l’entrée en vigueur renforcera le rôle central du wali et les assemblées municipales élues et la wilaya dans la relance du développement ».
Concernant le soutien financier des collectivités territoriales, M. Merad a évoqué « plus de 900 communes en déficit chaque année », précisant que cela est dû au « manque de fonds propres » pour celles-ci. Or, « ces communes bénéficient chaque année de dotations budgétaires de l’Etat et du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales pour assurer leur équilibre financier et couvrir les dépenses de fonctionnement ».
Rappelant les différents programmes « d’envergure » dont ont bénéficié les wilayas et les communes ces trois dernières années, le ministre a précisé qu’au cours de l’exercice en cours, dans le cadre des plans communaux de développement, une enveloppe financière de 110 milliards a été allouée. OUI distribué équitablement aux wilayas.
Entre autres résultats concrets sur le terrain, poursuit le ministre, « le développement des zones grises à travers le programme de relance d’urgence achevé en 2022 à travers toutes les wilayas et ce grâce à « la réalisation à 96% des 30.000 programmes financés qui ont permis à près de 7 millions d’habitants de ces de bénéficier des besoins essentiels pour une vie décente et des infrastructures publiques de base.
Le ministre a également souligné « l’intérêt constant » porté par le président de la République au développement de certaines wilayas qui accusent un retard de développement, notamment Khenchela, qui a bénéficié d’un programme complémentaire de plus de 95 milliards de dinars, et Tissemsilt, qui bénéficié d’un programme similaire de 100 milliards de dinars.
Par ailleurs, les walis ont été instruits de « continuer à identifier les carences et les disparités constatées dans certaines régions pour les relever et les inclure dans les programmes réguliers de développement de l’année en cours », a précisé M. Merad.
En application des « engagements du Président de la République en faveur d’une transformation numérique visant à améliorer la communication et à généraliser l’usage des technologies », le ministère de l’Intérieur a mis en œuvre plusieurs chantiers majeurs dans le domaine numérique, à travers une stratégie intégrée, qui rendu possible le développement de nombreux systèmes informatisés dans le cadre de la « modernisation des administrations publiques et de l’amélioration de la qualité du service public », a également indiqué le ministre.
A ce jour, « tous les services de l’état civil ont été numérisés et tous les sièges des wilayas, daïras, communes et plus de 1.500 annexes administratives ont été connectés au siège du ministère via la fibre optique », a indiqué le ministre.
Le ministère développe actuellement plusieurs autres systèmes, dont le système national informatisé des ménages pour la constitution d’un fichier national des ménages, qui sera opérationnel d’ici la fin de 2023, et la plateforme qui permet aux citoyens d’exprimer leur opinion et de participer à la prise de décision. dans le cadre de la démocratie participative, a ajouté le ministre.