Les services du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables ont constaté 3.375 manquements aux normes environnementales lors de visites d’inspection d’entreprises classées au second semestre 2022, selon un communiqué du ministère dimanche.
Les infractions ont été constatées lors de 3.688 visites d’inspection effectuées, au second semestre 2022, par les inspecteurs de l’environnement au niveau des wilayas et des commissions de wilaya chargées du contrôle des entreprises classées, précise le communiqué.
Il y a 1.416 délits pour défaut de contrats administratifs, 1.009 délits liés aux déchets solides urbains spéciaux et dangereux, 560 délits liés aux effluents industriels, 270 délits liés à la pollution de l’air, 215 délits liés aux effluents urbains, 122 délits liés aux délits et à la réception. l’environnement. 96 infractions liées aux nuisances sonores.
Ces infractions ont donné lieu à 918 sanctions, dont 375 saisines, 22 fermetures provisoires, 12 fermetures définitives, 375 recommandations, 94 convocations, 2 avertissements et 37 poursuites judiciaires, selon le rapport.
Ainsi, 6.043 infractions ont été constatées lors de 4.998 visites de contrôle réalisées tout au long de l’année 2022.
Ces visites de contrôle, réalisées sur l’ensemble du territoire national, visent à soumettre les entreprises classées à un suivi et à une évaluation permanents de l’impact de leurs activités sur l’environnement afin de renforcer leur conscience environnementale et de les inciter à appliquer les normes en vigueur.
Les équipes d’inspection continueront de poursuivre les parties qui violent les critères et normes environnementales, conformément à la législation et à la réglementation applicables en matière de protection de l’environnement, « afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens, d’honorer les engagements internationaux et de protéger les écosystèmes », a indiqué le ministère. de l’Environnement et des Energies Renouvelables.
Les services du ministère de l’Environnement s’emploient à « activer des sanctions coercitives pour tout ce qui touche à l’environnement, directement ou indirectement, et des sanctions contraventionnelles en conséquence », selon la même source.
En conséquence, le ministère appelle les propriétaires des entreprises classées « à se rapprocher de ses services au niveau des Directions de l’Environnement sur l’ensemble du territoire national, ou au niveau du ministère pour régulariser leur situation dans les meilleurs délais. la limite ».
Le Ministère rappelle également que le dernier délai de régularisation de la situation des entreprises classées est fixé au 20 avril 2023, informant « tous les propriétaires d’entreprises classées qui opèrent sans autorisation qu’en cas d’expiration du délai, des sanctions coercitives seront appliquées jusqu’au la fermeture définitive de l’ouvrage, sur décision du Wali ».
Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la simplification des procédures et de la facilitation de l’accès des citoyens à l’administration, par laquelle le décret exécutif no. 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux unités classées pour la protection de l’environnement. , donnant lieu au décret exécutif no. 22-167 du 19 avril 2022 modifiant et complétant le précédent décret, conclut la même source.