La commission des affaires juridiques, des affaires administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN) a auditionné, lundi, la déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Chorfi, sur le projet de loi portant prévention et lutte contre la traite des êtres humains.
En ce sens, Mme Chorfi a expliqué que ce projet de texte est une affirmation de « la volonté politique de notre pays en matière de promotion et de renforcement des droits de l’homme, de protection des droits et libertés et de consécration de l’Etat de droit » , ajoutant qu’elle s’inscrit dans « la mise en œuvre par l’Algérie de ses obligations internationales liées aux accords qu’elle a ratifiés en la matière ».
La Commission a également salué le contenu du projet qui constitue « un complément qualitatif à la législation nationale », à travers « des mécanismes de prévention par l’implication des institutions étatiques et de la société civile », qui « comprend également des dispositions sur la protection des victimes, en accordant une attention particulière attention aux femmes et aux enfants ».
Mme Chorfi a tenu à « accélérer la préparation des textes d’application de ce projet ».
En outre, elle a rappelé l’Organisation nationale pour la protection et la promotion de l’enfance (ONPPE), créée sur la base de la loi no. 12-15 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l’enfance, soulignant le rôle joué par cette instance dans la protection des enfants contre toute violation de leurs droits, notamment les enfants victimes de maltraitance ou d’agression.
Elle a également souligné certaines mesures prises au niveau de l’ONPPE, notamment la création d’une cellule spécialisée pour recevoir les signalements de toute violation ou violation des droits de l’enfant, à travers les différents moyens de communication disponibles, dont le téléphone gratuit « 11-11 « . « nombre, en plus d’organiser des cycles de formation pour divers acteurs dans le domaine de l’enfance.