Le système de prévention HACCP (Hazard Analysis-Critical Control Points) concernant les conditions d’hygiène et de sécurité des produits alimentaires entrera en vigueur à partir de février, a indiqué mardi à Alger le ministre du Commerce et de la Promotion, Kamel Rezig.
Le système d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (HACCP) vise à prévenir les dangers biologiques, chimiques ou physiques qui menacent la sécurité alimentaire en les identifiant et en les maîtrisant.
Deux arrêtés interministériels fixant les conditions et modalités d’application du système HACCP, ainsi que validant le référentiel de bonnes pratiques d’hygiène et appliquant les principes dudit système ont été publiés au Journal Officiel (JO) du 31 janvier 2021.
S’exprimant à l’occasion du lancement des portes ouvertes concernant l’exportation de l’huile d’olive et de ses dérivés, M. Rezig a précisé que ce système entrera en vigueur après un délai de deux ans accordé aux intéressés. structures et acquérir les compétences qui leur permettront d’obtenir la certification du système HACCP pour son application aux processus de production.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mécanismes retenus par l’Etat pour la protection du consommateur algérien, la répression des fraudes et la consolidation de l’accès des produits aux marchés internationaux, ajoute le ministre.
Dans ce cadre, M. Rezig a lancé un appel aux associations et aux professionnels des filières exportatrices, dont la filière oléicole, pour élaborer un guide des conditions sanitaires, appliquer le système HACCP et le présenter pour adoption, conformément aux deux arrêtés précités. .
Pour le ministre, ce guide augmentera le niveau d’analyse et d’anticipation des risques pouvant survenir dans les grandes usines de jus, devenant également, après son adoption, une référence pour les acteurs de la filière oléicole.
M. Rezig a également exhorté les producteurs et exportateurs d’huile d’olive algériens à passer à la production biologique de « produit biologique » et à la promouvoir en obtenant un label reconnu internationalement qui leur permettrait de gagner en compétitivité sur les marchés mondiaux et par conséquent d’augmenter la valeur des exportations.
Il a également indiqué que son secteur travaillera, en coordination avec les différents secteurs ministériels, pour assurer « dans les plus brefs délais » toutes les facilités administratives pour permettre la création ou l’attraction des organismes de certification des produits biologiques en Algérie, reconnus à l’initiative de la principaux marchés mondiaux, afin de permettre aux agriculteurs algériens et aux exportateurs en général, notamment dans le secteur des dattes et de leurs dérivés, de bénéficier de ce service et d’obtenir une accréditation pour leurs produits au niveau international.