Un mémorandum de coopération a été signé mardi à Alger entre le Médiateur et la Haute Autorité pour la Transparence, la Prévention et la Lutte contre la Corruption pour la prise en charge optimale des préoccupations des citoyens, la protection et la prévention de la corruption.
Le mémorandum a été signé par le Médiateur de la République, M. Madjid Ammour, et par la Présidente de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, Mme Salima Mousserati, au siège du Médiateur.
M.Ammour a indiqué que cet accord vise à construire des ponts de coopération entre les deux parties « compte tenu de la relation intrinsèque entre l’amélioration de la qualité du service public, d’une part, et la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, d’autre part ». qui fait partie des exigences de promotion et d’amélioration des relations entre le citoyen et l’administration ».
Le Mémorandum vise également « à établir un cadre de travail qui réglemente les modalités de réorientation des requêtes entre le Médiateur et la Haute Autorité, selon leurs domaines de compétence, qu’elles portent sur des matières relatives aux structures et services publics qu’elles concernent le Médiateur ou faits liés à la lutte contre la corruption appartenant à la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption », a-t-il ajouté.
Le domaine de coopération et de partenariat comprendra l’organisation conjointe d’événements autour de questions d’actualité liées à la prévention et à la lutte contre la bureaucratie et la corruption, en plus de la mise en place d’un mécanisme d’application et de suivi entre les deux parties.
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune « a jeté les bases institutionnelles et juridiques pour lever les restrictions administratives et mettre fin à la bureaucratie et à ses répercussions négatives, créant un environnement propice à la violation des droits des citoyens et à la propagation de la corruption ainsi établissant (fonde) de nouvelles perspectives face au citoyen garant de ses droits dans la nouvelle Algérie ».
Pour sa part, Mme Mousserati a précisé que cette note « se veut un moyen de renforcer les voies de communication directe avec le citoyen et de développer une méthode efficace de prise en charge de ses préoccupations afin de traiter les demandes dans les meilleurs délais et répondre aux doléances, en plus de constituer un cadre permettant aux deux parties d’établir les moyens de coopération et de partenariat dans la lutte contre la bureaucratie et la corruption, et ainsi d’établir une nouvelle relation entre les citoyens et l’administration sur des bases solides ».
Le Médiateur, qui dispose d’antennes sur tout le territoire national, « est un mécanisme supplémentaire destiné à guider les lanceurs d’alerte pour se rapprocher des antennes du Médiateur de la République et porter plainte, s’ils le souhaitent, en attendant leur transfert au siège. niveau », a déclaré Mme Mousserati.
Elle a également souligné que ce mémorandum vise à établir « une coopération, un partage d’informations et une coordination sur la manière de gérer et de traiter les doléances ».