Des chercheurs ont souligné la nécessité de rendre compte des événements de la révolution algérienne à travers la « production d’oeuvres cinématographiques » mercredi à Souk Ahras, au deuxième jour des journées cinéma du film algérien Thagaste.
Dans sa communication sur « L’image cinématographique et la révolution algérienne » donnée à la Maison de la culture Tahar Ouettar, Djalal Khecheb, chercheur en théâtre et cinéma, a souligné que l’interaction avec les événements et faits marquants de la révolution algérienne était mise en lumière par le Front de libération nationale (FLN) pour porter les aspirations du peuple algérien auprès des instances internationales.
Le vrai début du projet cinématographique algérien fut avec « La Bataille d’Alger » (1966), « L’Opium et le Bâton » (1969) et « Le Vent du Sud » (1975) basés essentiellement sur l’adaptation, a ajouté l’orateur.
L’académicien Bahaa Benouar a, pour sa part, abordé le projet cinématographique « attaché à l’identité de la société algérienne, son histoire et sa culture », considérant que le cinéma est un art ouvert aux autres arts, dont le roman et le théâtre.
Le cinéaste, Abdelhak Benmarouf, a souligné, pour sa part, l’importance du cinéma pour la préservation de l’identité nationale et la nécessité de relancer l’industrie cinématographique.
Initié en coordination avec la Cinémathèque d’Alger et le Centre Algérien pour le Développement du Cinéma sous le thème « Le cinéma algérien, hier et aujourd’hui », l’événement se terminera jeudi par la projection de plusieurs films dont « Zabana », « Le bine », Sur les traces des camps de concentration, « Enrico Mattei et la révolution algérienne », « Patrouille à l’Est » et « Fatma N’soumer ».