Les participants au premier séminaire sur la « promotion de la filière cameline » ont plaidé, mardi, à Tindouf, pour la mise en place d’une stratégie nationale de relance de la filière cameline, compte tenu de son importance économique et de sa contribution à l’autosuffisance en produits dérivés.
Les intervenants, dont des chercheurs et des vétérinaires, ont souligné la nécessité de développer une stratégie nationale avec l’appui de tous les partenaires, compte tenu de l’importance de cette richesse animale d’un point de vue économique, ainsi que de sa contribution à l’autosuffisance en produits dérivés (Viande). , lait, laine et cuir).
A cette occasion, le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelouahab Ziani, a indiqué que son organisation est prête à accompagner les éleveurs, à travers un soutien et un encadrement, notant que les portes sont ouvertes aux jeunes qui veulent s’impliquer dans ce domaine, contribuant à la fois à la relance de l’économie nationale et à la création d’emplois.
Et d’ajouter : Le CIPA a récemment adopté une nouvelle étude compilée par une dizaine de producteurs et spécialistes sur la production de boissons au lait de chamelle aux différentes saveurs (fraise, banane et chocolat).
Au cours de cette rencontre, la vétérinaire Houda Samira Djaâfari a évoqué l’importance d’assurer le suivi permanent de la santé des troupeaux camelins dispersés à l’échelle nationale, en plus de mobiliser les centres de recherche des universités et instituts spécialisés pour accompagner le développement de la filière, en plus de une meilleure maîtrise des problèmes de santé et des zoonoses les plus courantes.
Le même intervenant a donné un aperçu de l’évolution de la filière, notamment des races camelines, ainsi que des bénéfices des produits dérivés, soulignant également la nécessité d’inciter les éleveurs à promouvoir la pratique de l’élevage camelin, en actualisant notamment la réglementation sur l’indemnisation.
Les participants à cette rencontre ont souligné l’importance de réaliser un recensement global, à l’aide d’outils numériques permettant le dénombrement des troupeaux camelins dans chaque wilaya et l’identification des races disponibles sur l’ensemble du territoire national, dans le cadre de la conservation et de l’exploitation des ressources animales. richesse.
En outre, les éleveurs ont profité de l’occasion pour exprimer leurs préoccupations concernant le soutien à l’élevage camelin, en termes de production laitière, de ration fourragère subventionnée et d’insémination artificielle, en plus de la création de fermes et de zones de pâturage clôturées à des fins d’élevage de conservation et de lutter contre le pastoralisme anarchique.
Ils ont également plaidé pour l’élargissement des compétences du Conseil national interprofessionnel pour la filière cameline, en plus de la création d’un office national camelin et de laboratoires privés capables d’effectuer des analyses et de produire des remèdes.
Initiée par la Confédération des industriels et producteurs algériens en coordination avec le Conseil national interprofessionnel de la filière cameline, cette rencontre, animée par le centre culturel Abdelhamid Mehri du 24 au 26 janvier, sous la bannière « Le Camelin, une richesse et un patrimoine » , comprend des sorties dans les fermes des communes de Tindouf et d’Oum-Lassel, ainsi que des rencontres avec des éleveurs pour connaître leurs doléances liées au secteur de l’élevage camelin, qui intéresse particulièrement la population de cette région frontalière, selon le les organisateurs. .
Les conventions de partenariat entre la Confédération des industriels et producteurs algériens, le Conseil national interprofessionnel de la filière cameline et l’Association nationale des vétérinaires algériens (ANMV) sont au menu du séminaire, a-t-il ajouté.