L’Autorité nationale marocaine de soutien aux prisonniers d’opinion (INASDO) a salué samedi la résolution du Parlement européen (PE) condamnant les violations et la répression contre les journalistes et les opposants dans le pays.
Dans un communiqué, l’ONG affirme avoir « suivi avec beaucoup d’intérêt le vote » d’un texte condamnant « les violations et répressions menées contre les journalistes et les opposants indépendants, ainsi que les avocats et leurs familles ».
L’instance marocaine estime que « la résolution du PE condamne les arrestations arbitraires, les procès iniques de journalistes en raison de l’exercice indépendant de leur travail, ainsi que l’instrumentalisation de la fragilité sociale et juridique des femmes au Maroc pour dénigrer les journalistes critiques, au tout en faisant beaucoup de mal aux femmes (…) ».
INASDO souligne que « ce qui est précisé dans la décision du Parlement européen est cohérent avec ce qu’il soutient aux côtés du mouvement marocain et international des droits de l’homme ».
Il renouvelle également son « appel à la libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion, dont Nasser Zefzafi et ses camarades, Taoufik Bouaachrine, Soulaiman Raissouni, Omar Radi, ainsi que l’ancien ministre des Droits de l’Homme, le président Mohamed Ziane ».
Tout en accusant les autorités marocaines de mener « une stratégie de fabrication d’accusations sexuelles et financières », l’instance a mis en garde contre les graves atteintes qu’elle « porte à l’image et à la dignité des femmes ».
INASDO a également salué « l’esprit de résistance et d’engagement civique de toutes les victimes détenues ou poursuivies en raison de leurs écrits ou de leurs positions ».
Jeudi, les députés européens ont vivement critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc, exigeant des améliorations concrètes de la situation des droits de l’homme dans le pays.
Dans un texte non contraignant largement adopté à Strasbourg, le Parlement européen « exhorte les autorités marocaines à respecter la liberté d’expression et la liberté de la presse et à assurer un procès équitable aux journalistes emprisonnés, notamment Omar Radi, Souleimen Raissouni et Taoufik. Bouachrine ».
Sur « Moroccogate », les députés se sont dits « profondément préoccupés » par le scandale de corruption qui touche l’institution européenne et se sont engagés à enquêter pleinement et à traiter les cas de corruption impliquant des pays extérieurs à l’UE, l’Union européenne, qui tente d’acheter de l’influence dans L’Europe . Parlement.