La promotion et le renforcement de l’État de droit dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales seront à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’ONU en janvier, en plus d’une série de dossiers liés aux questions africaines et à la cause palestinienne. .
Le Japon, président du Conseil ce mois-ci, a choisi d’organiser deux événements phares. Il convoquera un débat public au niveau ministériel sur le thème « Promouvoir et renforcer l’état de droit dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales : l’état de droit entre les nations ».
Le débat sera animé par le ministre japonais des Affaires étrangères Hayashi Yoshimasa.
Le deuxième événement, intitulé « Investir dans les personnes pour renforcer la résilience face aux défis complexes », se déroulera sous le point de l’ordre du jour « Consolidation et maintien de la paix ».
Plusieurs dossiers liés au Moyen-Orient sont également à l’ordre du jour du Japon en janvier, dont un briefing ouvert, suivi de consultations privées, sur le Yémen, un débat public trimestriel sur la question palestinienne, ou encore une réunion sur la situation en Syrie.
Concernant l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, il y aura un briefing et des consultations sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWAS).
Le Conseil devrait également recevoir le briefing semestriel sur les activités de la Cour pénale internationale (CPI) relatives au Darfour du Procureur de la CPI, Karim Asad Ahmad Khan.
En outre, il y aura une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Sur les questions européennes, les membres du Conseil devraient voter une résolution visant à renouveler le mandat de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) avant son expiration le 31 janvier.
Quant aux Amériques, le Conseil de sécurité tiendra des réunions sur la Colombie et Haïti. Les membres du Conseil suivront également les développements liés à l’Afghanistan, à la Corée du Nord et au Haut-Karabakh.
Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont adopté mardi le programme de travail provisoire de ce mois de janvier. Cinq membres élus non permanents, à savoir l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse, ont entamé leur mandat de deux ans jusqu’au 1er janvier 2024.