La promotion et le renforcement de l’État de droit dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales seront au menu d’un débat public au Conseil de sécurité de l’ONU jeudi.
La réunion, événement phare de la présidence japonaise du Conseil, sera présidée par le ministre japonais des Affaires étrangères Hayashi Yoshimasa.
Les informateurs attendus sont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président de la Cour internationale de justice (CIJ) Joan E. Donoghue (par vidéoconférence) et Dapo Akande, professeur de droit international public à l’université d’Oxford.
Le Japon a publié une note conceptuelle avant la discussion ouverte de jeudi, affirmant que la réunion peut servir « d’occasion d’avoir une discussion plus approfondie sur la manière d’agir, au sein des Nations Unies, pour assurer la sécurité et la paix internationales en promouvant l’état de loi ».
Il invite les États membres à s’appuyer sur les discussions précédentes de l’ONU et sur leur propre expérience pour partager leurs « notions fondamentales de ce à quoi le monde devrait ressembler du point de vue de l’État de droit entre les nations, dans la perspective de l’avenir du Sommet, qui aura lieu en 2024 ».
L’objectif du débat ouvert, tel qu’exprimé dans la note conceptuelle, « est de réaffirmer le sens et le rôle de l’état de droit entre les nations et la compréhension commune que les règles convenues par tous les États membres doivent être respectées par tous ».
Le Conseil a tenu plusieurs débats thématiques sur l’État de droit au fil des ans. La première réunion de ce type a eu lieu en 2003 et des discussions ultérieures ont eu lieu en 2004, 2006, 2010, 2014 et 2020.
Le dernier débat public sur la promotion de l’État de droit en tant que question générale (sans se concentrer sur un aspect particulier du sujet) s’est tenu le 19 janvier 2012. Dans une déclaration présidentielle adoptée au cours de ce débat, le Conseil de sécurité a reconnu que le développement durable la paix exige une approche intégrée qui renforce la cohérence entre les activités politiques, de sécurité, de développement, de droits de l’homme et d’état de droit.