La situation en Palestine, en particulier les mesures illégales prises contre le peuple palestinien par l’occupant sioniste, sera au menu d’un débat public trimestriel au Conseil de sécurité de l’ONU mercredi.
Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Proche-Orient, Tor Wennesland, est celui qu’on attendait.
Au cours de la réunion, plusieurs États membres devraient exprimer leur inquiétude face aux mesures « punitives » sionistes illégales prises contre le peuple palestinien en réponse à l’adoption le 30 décembre 2022 par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) d’émettre un avis consultatif, entre autres, sur les conséquences juridiques découlant de la violation continue par l’entité sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, de son occupation, de sa colonisation et de son annexion prolongée du territoire palestinien occupé depuis 1967
La résolution a été adoptée avec 87 voix pour, 53 abstentions et 26 voix contre. Vingt-sept États membres n’ont pas voté. La déclaration de l’occupant du 6 janvier indique également que « des mesures seront prises » contre les organisations travaillant en Cisjordanie occupée.
Lors d’une conférence de presse le 16 janvier, la porte-parole associée du secrétaire général de l’ONU, Stéphanie Tremblay, a déclaré que le secrétaire général avait pris note des mesures avec une « profonde inquiétude ».
Plus tard dans la journée, une quarantaine de pays ont publié une déclaration exprimant leur « profonde préoccupation » face aux « mesures punitives contre le peuple palestinien, ses dirigeants et la société civile », appelant à leur annulation immédiate et au rejet du recours à de telles mesures.
De manière générale, les participants au débat public de mercredi devraient souligner l’importance de la solution à deux États et la nécessité d’éviter toutes les mesures et actions qui compromettraient sa réalisation, y compris les activités réglementaires, selon les mêmes sources.
Les participants devraient également appeler l’entité sioniste à mettre fin aux expulsions et aux démolitions de structures appartenant à des Palestiniens, notamment Masafer Yatta, un groupe de villages palestiniens en Cisjordanie occupée que la puissance occupante a désigné dans les années 1980 comme zone de tir dans une partie de son armée. , a-t-on ajouté.
En outre, les membres devraient exprimer leur inquiétude face à la situation de plus en plus violente en Cisjordanie occupée, où 14 Palestiniens, dont quatre de moins de 18 ans, ont été martyrisés depuis le 16 janvier, tandis que 152 autres sont morts martyrisés à balles réelles. des forces sionistes en 2022.
La réunion du Conseil de sécurité sur la Palestine sera la deuxième ce mois-ci, après celle du 5 janvier, suite à l’assaut d’un ministre extrémiste sioniste contre la mosquée Al-Aqsa.