Le Conseil National Economique, Social et Environnemental (CNESE) a lancé une réflexion devant déboucher sur des orientations pour la mise en place d’un cadre légal de régulation des médecines complémentaires, son vice-président, le P. Hasna Amina Messaïd.
S’exprimant en marge d’une journée d’étude sur les « médecines complémentaires » organisée par le CNESE, le Pr Messaid a déclaré aux médias que ce dernier « travaille à développer les idées et orientations nécessaires pour servir de base à l’élaboration des propositions réglementaires traditionnelles . médicaments ».
Rappelant le caractère « consultatif » de cette institution, elle a ajouté que la réunion d’aujourd’hui est « le début d’une série d’autres visant à développer des analyses approfondies de l’étendue de ces pratiques, parfois exercées par des personnes non qualifiées, d’où l’importance de la donation. ce type de soins avec une législation capable d’en encadrer l’exercice ».
« En l’absence de loi, les conditions essentielles à l’exercice de toute discipline ne sont pas respectées », a-t-elle noté, notant « l’absence » d’études et de statistiques inhérentes à la médecine complémentaire ou traditionnelle.
« Les médecines complémentaires constituent un énorme potentiel pour l’Algérie qui en compte environ 35 et qui peut créer jusqu’à 100.000 emplois, sous réserve toutefois d’une organisation et d’une sécurisation de ces pratiques », a affirmé, pour sa part, le P. Mostefa Khaati.
Le président de la commission « Démographie, santé et territoires » du CNESE, ce dernier a déploré les pratiques « clandestines », citant notamment la « Hijjama » (ventouses thérapeutiques) à laquelle s’adonne tout venant, avant de plaider pour la formation des médecins et les ambulanciers. de pratiquer « légalement » ces médecines alternatives aux soins conventionnels, soit en milieu hospitalier, soit en cabinet libéral.
Il cite, dans le même contexte, l’exemple du plus ancien d’entre eux, l’acupuncture, en l’occurrence, qui est dispensée par l’hôpital Ben Aknoun d’Alger, ainsi que le thermalisme, introduit dans la gamme des soins offerts par le public et privé. centres de thalassothérapie.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifie de médecine alternative un vaste ensemble de pratiques de santé différentes de la médecine conventionnelle et non (ou peu) intégrées au système de santé d’un pays, telles que l’ostéopathie, la chiropratique, l’hypnose, la mésothérapie, l’auriculothérapie ou l’acupuncture. .