Les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) des pays arabes ont augmenté d’environ 84,4 millions de tonnes au cours des neuf premiers mois de 2022, un taux de croissance annuel de 1,9%, selon un rapport de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) sur » L’évolution des gaz naturels liquéfiés et de l’hydrogène ».
La performance des pays arabes, selon cette Organisation, est restée solide au troisième trimestre 2022, avec des exportations arabes de GNL approchant les 28 millions de tonnes contre 26,2 millions de tonnes enregistrées au même trimestre de 2021, soit un taux de croissance annuel de 6,9% , porté par une augmentation considérable des exportations du Qatar, du Sultanat d’Oman et de l’Égypte.
Se référant en détail aux exportations de chaque pays, le rapport note que l’Algérie « se place sur la liste des pays ayant une grande crédibilité dans la fourniture de gaz à ses clients ».
Les exportations arabes de GNL au deuxième trimestre 2022 ont atteint environ 28,9 millions de tonnes par rapport à la même période en 2021 qui a enregistré 27,6 millions de tonnes, soit une augmentation annuelle estimée à 4,7 %.
Quant à la demande sur les marchés mondiaux, elle continue de croître avec un développement sans précédent de la demande sur le marché européen.
Dans le même contexte, les importations au deuxième trimestre de l’année dernière ont atteint 95,5 millions de tonnes contre environ 92,5 millions de tonnes à la même période en 2021, portant ainsi la demande mondiale à 97 millions de tonnes au troisième trimestre 2022 contre 90 millions tonnes à la même période en 2021, soit un taux de croissance annuel de 8 %, selon les données de l’OPAEP.
Le rapport indique que les États-Unis ont conservé leur place de premier fournisseur de GNL en Europe au cours des 9 premiers mois de 2022, avec des importations mondiales de 40,5 millions de tonnes, il doit 45% du taux d’importation mondial du marché européen , suivi par le Qatar qui arrive en 2ème position avec 16,3%, puis la Russie qui a exporté 12,4 millions de tonnes soit un taux de 13,7%.
Par ailleurs, et concernant le développement des projets hydrogène prévus dans les pays arabes, le rapport note que l’année 2022 a été marquée par « une activité sans précédent » en termes de renforcement de la coopération internationale et du partenariat dans ce domaine.
Elle a été marquée par des efforts pour mettre en œuvre des projets à grande échelle et la signature de protocoles d’accord pour la production d’hydrogène vert et d’ammoniac vert, en plus d’augmenter la production d’hydrogène bleu et de ses dérivés comme l’ammoniac bleu.
Cette activité a également affecté les usages de l’hydrogène dans les transports terrestres, maritimes et aériens, à un moment où plusieurs pays arabes ont fixé des objectifs avec des délais précis pour la production d’hydrogène et le quota visé par le commerce mondial, selon le même rapport qui a noté le augmentation du nombre de projets annoncés en 2022 à 61 projets comprenant la production d’hydrogène vert et d’ammoniac vert (45 projets), la production d’ammoniac bleu et d’hydrogène bleu (11 projets) et les applications de l’hydrogène dans les transports terrestres, maritimes et aériens (5 projets).