Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit jeudi à Alger les walis « d’écouter » les préoccupations des citoyens pour « assurer et créer des espaces de dialogue régulier » avec les instances constitutionnelles représentatives des différentes couches du peuple.
Dans son discours d’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis au Palais des Nations, sous le thème « Développement local : bilan et perspectives », le Président Tebboune a instruit les Walis « d’écouter les préoccupations des citoyens pour rassurer les encourager à créer des espaces de dialogue avec les différentes instances constitutionnelles représentatives du citoyen », précisant que l’Algérie est l’un des rares pays à disposer de deux instances représentatives du citoyen et de la jeunesse.
Le président de la République a chargé les Gallois de « créer des espaces de dialogue régulier avec l’Observatoire national de la société civile pour écouter les préoccupations exprimées au nom du peuple », soulignant que l’Observatoire « représente le citoyen dans son intégralité, étant un organe habilité par la Constitution à parler au nom ou ».
Le président Tebboune a demandé, à cet égard, « l’adoption d’un dialogue régulier, constitutionnel, civilisationnel et national entre les walis et le Haut Conseil de la jeunesse », précisant que le médiateur de la République « doit écouter et transmettre les préoccupations du citoyen « . , et remédier à la situation si possible. »
Le président de la République a également mentionné que « dans l’année en cours, les codes communaux et de wilaya seront modifiés », précisant qu’il s’agit de « modification et non de correction » afin d’avoir de « vrais élus ».
Et d’ajouter que les codes municipaux et de wilaya « permettront de compléter les bases d’une construction participative, loin de l’autoritarisme et de l’autocratie ».
sous le contrôle de la loi – des prérogatives que nous nous efforçons de renforcer », a-t-il déclaré.
Le président de la République a également insisté sur la nécessité d’assurer « une formation périodique aux élus locaux pour leur permettre de se familiariser avec tous les textes juridiques disponibles ».