La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Kaouter Krikou, a indiqué mercredi à Doha (Qatar) que la politique générale de l’Algérie en matière de protection et de promotion des droits des personnes avec des programmes spécifiques repose sur divers programmes et mesures visant à garantir leur insertion socioprofessionnelle, indique un communiqué du ministère.
Dans son allocution lors des travaux de la 42ème session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, Mme Krikou a souligné que « la politique générale adoptée par l’Algérie en matière de protection et de promotion des droits des personnes à besoins spécifiques est une approche globale aux politiques impliquant tous les secteurs de l’État, les organismes publics et privés, ainsi que la société civile pour assurer leur insertion socioprofessionnelle ».
A cette occasion, elle a précisé que l’objectif de ces mesures est « d’œuvrer pour l’implication des personnes ayant des besoins spécifiques dans l’élaboration des politiques adoptées, et de favoriser leur autonomie en les encourageant à être créatifs dans le domaine économique et social ». développement. , par leur appartenance aux différentes commissions techniques au niveau local et au sein des administrations centrales des différentes directions ministérielles ».
« Encourager les personnes handicapées à acquérir une autonomie financière et à faire valoir leurs compétences tend à leur permettre de participer effectivement au développement du pays, en plus d’être un engagement national des pouvoirs publics, inscrit dans la Constitution algérienne amendée en 2020. et Loi N 02-09 du 8 mai 2002 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées ».
A cet effet, le ministre a indiqué que le Gouvernement, à travers son plan d’action issu du programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans sa clause relative à l’appui aux mécanismes de solidarité nationale « a accordé la première priorité à la promotion et l’amélioration de la gestion » de cette catégorie, à travers le développement de mécanismes pratiques et transparents qui garantissent un meilleur ciblage des véritables bénéficiaires des différents programmes et mécanismes de protection et de promotion des droits des personnes à besoins spécifiques ».
Elle a relevé qu’il s’agit notamment « des domaines de l’assistance médicale, préventive, éducative, de la formation et de l’insertion professionnelle, ainsi que des activités sociales », soulignant que « l’Algérie s’est engagée à réaliser les objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable, qui stipule que handicap, il ne peut être une cause ou une justification d’exclusion de l’accès aux programmes de développement ou de l’exercice des droits de l’homme ».
Concernant l’éducation et l’enseignement, la ministre a évoqué « une coordination entre le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine et le ministère de l’Éducation nationale en vue de mettre en place des mécanismes capables d’assurer la scolarisation des enfants et des adolescents. handicapés dans les meilleures conditions grâce à leur intégration totale dans les écoles normales ou partielles grâce à l’ouverture de classes spéciales dans les établissements d’enseignement subordonnés au ministère de l’Éducation nationale.
Concernant l’éducation des élèves handicapés, elle a expliqué qu’ils sont normalement intégrés dans le milieu scolaire, en particulier ceux qui ont des capacités intellectuelles et physiques, tandis que ceux qui ont des capacités limitées sont dirigés vers des classes ouvertes spéciales dans les écoles. « Éducation nationale à encadrement spécialisé. « .
Mme Krikou a précisé que « compte tenu de la spécificité du secteur de la Solidarité nationale dans la prise en charge des enfants en situation de handicap, il s’attache à apporter un soutien psychologique et éducatif à ces enfants dans le cadre des programmes pédagogiques élaborés par des groupes pluridisciplinaires au niveau de la spécialité. établissements d’enseignement et d’enseignement avec leur association de parents ».