Le ministère de l’Éducation nationale a indiqué que la participation des élèves de cinquième année du primaire à l’examen d’évaluation des résultats, effective cette année, est « obligatoire », précisant que la non-participation à cet examen peut amorcer le passage au collège.
Le ministère a insisté, dans une instruction, sur « l’obligation pour tout élève de 5e primaire de réussir l’examen d’évaluation des acquis du cycle primaire », soulignant que « la non-participation de l’élève à cet examen privera lui du passage au collégial, quelle que soit sa moyenne annuelle au contrôle continu ».
Le Ministère note également que « la moyenne de réussite en première année est calculée uniquement sur la base de la moyenne annuelle du contrôle continu, les résultats du précédent examen d’évaluation des acquis n’étant pas pris en compte lors de l’admission de la première moyenne. étudiant de l’année
A cette occasion, le Ministère a fixé la période 5-23 février pour l’inscription à cet examen au niveau des écoles primaires ou des unités d’enseignement privées, en chargeant les directeurs de ces unités d’inscrire les élèves concernés sur la plateforme numérique, grâce à leur numéro d’identification.
Selon la même source, le directeur de l’unité d’enseignement est obligé d’imprimer la liste des élèves inscrits à l’examen à partir du système informatique du ministère de l’Éducation nationale, liste qu’il doit signer et tamponner avant de la transmettre au Département de l’Éducation d’ici le 28 février 2023 au plus tard, en veillant à mettre à jour cette liste.
« L’examen d’évaluation porte sur sept matières : arabe, tamazight, français, mathématiques, éducation islamique, histoire, géographie, sciences et techniques, éducation civique », ajoute-t-on de la même source.
Pour rappel, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, a précisé que « le précédent examen d’évaluation des apprentissages, qui sera mis en place à la fin de l’année en cours, aura un caractère local et sera organisé au niveau des districts d’inspection », expliquant que ce type d’évaluation pouvait « offrir plus de chances aux élèves d’aller jusqu’au bout du programme scolaire et réduire le taux de redoublement en moyenne en première année ».