Le développement de la coordination et de la coopération entre la douane et le secteur de la justice était au centre d’une rencontre nationale organisée samedi à Alger, consacrée principalement à l’examen des contentieux douaniers dans leur aspect lié aux procédures judiciaires et à l’exécution des décisions de justice afin de trouver les meilleurs moyens de lutter contre la criminalité économique.
L’ouverture de la réunion s’est déroulée en présence du ministre des finances, Brahim Djamel Kassali, du secrétaire général du ministère de la justice, Mohamed Regaz, du directeur général des douanes, Noureddine Khaldi et du premier président de la Cour suprême. , Taher Mamouni.
S’exprimant au début de cette rencontre, la première du genre au niveau national, le ministre des Finances a souligné la relation de coopération établie entre le secteur de la justice et la Direction générale des douanes (DGD), saluant le rôle et les efforts de cette dernière pour protéger l’économie nationale contre divers types de crimes.
Cette rencontre « se veut être un exemple de l’esprit de coopération et de coordination qui caractérise les relations entre les deux systèmes », a indiqué M. Kassali, souhaitant l’organisation future d’autres rencontres centrales et locales pour « consacrer une communication permanente entre les deux systèmes ». afin de mieux se coordonner et donc de lutter efficacement contre la criminalité économique et de préserver les intérêts du trésor public ».
Dans une allocution, lue en son nom par le secrétaire général du ministère de la justice, le ministre de la justice, garde des sceaux, Abderrachid Tabi a souligné l’importance de renforcer l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de moderniser les méthodes de travail des douanes. l’administration publique, qui rendra possible « la protection de notre économie contre les pratiques contraires aux lois et règlements établis par l’Etat en vue d’améliorer le climat des affaires et des investissements et de lutter contre les différentes formes de délinquance économique définies dans la Constitution de 2020 ».
La Douane est un « partenaire efficace » du secteur de la justice dans la protection de l’économie nationale, notamment dans la lutte contre la contrebande, le blanchiment d’argent et le trafic de stupéfiants, a précisé M. Regaz.
Il a souhaité que cette rencontre aboutisse à des solutions efficaces aux problèmes et inquiétudes qui découlent parfois de l’activité dans le domaine des deux systèmes de règlement des différends douaniers, précisant que l’objectif est « d’élever la coordination au niveau attendu ».
Selon le directeur général des Douanes, Noureddine Khaldi, cette rencontre couronne une série de forums et de rencontres organisés, en 2021 et 2022, entre les secteurs de la Justice et des Douanes au niveau des juridictions, ajoutant que ces rencontres ont permis de « traiter plus dossiers et obtenir des résultats positifs dans la lutte contre la criminalité douanière ».
La réunion d’aujourd’hui se concentre sur les problèmes de drogues et de substances psychotropes et sur la question du traitement des objets confisqués et de la récupération en général.
Dans une déclaration à la presse, le directeur général des Douanes a indiqué que « des solutions seront trouvées pour la résolution de toutes les affaires pendantes au niveau des juridictions (tribunaux de fond, tribunaux, cour suprême) ».
Les directeurs de l’administration des douanes, les magistrats de la Cour suprême et les représentants des différentes juridictions participant à cette réunion examinent, dans deux réunions à huis clos, des questions telles que « l’autorisation de disposer des biens saisis avant le procès » et « problèmes d’exécution des décisions de justice et des décisions de justice en matière douanière ».