Les membres du Conseil de la Nation ont adopté, mardi, le projet de loi portant prévention et lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, au cours d’une séance plénière conduite par le président du Conseil, M. Salah Goudjil, en présence du ministre de la justice, garde des sceaux, Abderrachid Tabi et du ministre des relations avec le parlement, Basma Azouar.
A l’issue du vote, M. Tabi a indiqué que l’adoption du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme « renforcera les mécanismes nationaux dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ». »
Ces mesures, a-t-il dit, « devraient assurer la haute efficacité de notre système financier et améliorer l’efficacité des parties chargées de prévenir et de combattre ce crime ».
Pour M. Tabi, le texte constitue « un mécanisme de protection de la société et du système financier et bancaire contre ce crime dangereux, car il définit les règles et les dispositions légales qui doivent inclure toutes les formes de prévention et de lutte contre ce crime ».
Ainsi, le texte de la loi « précisera les moyens indispensables pour renforcer la coordination et l’échange d’informations entre toutes les parties concernées, notamment le secteur des banques et établissements financiers et les professions non financières au niveau national et international », a-t-il précisé. .- il explique.
Ce projet de loi est divisé en 5 grands axes dont certains renvoient à la révision de certains termes pour « plus de précision » et à la définition des obligations des acteurs impliqués dans l’opération de prévention et de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction en table, a-t-il rappelé.
Le projet prévoit également « des sanctions administratives appliquées aux sociétés financières, aux institutions et aux professions non financières, telles que les avocats, les notaires, les commissaires-priseurs, les comptables, leurs dirigeants ou leurs auxiliaires en cas de manquement à leurs obligations, et les oblige. de signaler toute transaction suspecte à l’organisme spécialisé », a également déclaré le ministre.