L’international algérien Hocine Metref a estimé que « l’équipe nationale aurait pu remporter le Championnat d’Afrique des Nations au Soudan 2011 », estimant que c’était « manque de chance » lors de la demi-finale aux tirs au but face à la Tunisie, qui avait tout remis en cause. .
« Nous avons fait un super parcours en 2011, à commencer par la phase de poules, où nous n’avons pas encaissé une seule défaite. Nous étions si bons cette année-là que je suis convaincu que nous aurions pu aller jusqu’au bout. Malheureusement, le manque de chance. en demi-finale contre la Tunisie, notamment lors des tirs au but, il avait tout remis en question », a regretté l’ancien milieu de terrain de l’USM Alger dans un entretien à l’APS.
Eliminée par la Tunisie en demi-finale, l’Algérie s’est contentée de la quatrième place en 2011 après s’être inclinée (1-0) en « mini-finale » face au pays hôte, le Soudan.
« Le CHAN-2011 a sans aucun doute été ma meilleure expérience internationale avec l’équipe nationale, et je ne suis pas le seul, car plusieurs autres joueurs qui ont brillé lors de ce tournoi ont ensuite décroché des contrats professionnels à l’étranger » comme ce fut notamment le cas pour Chelifian . Hilal El Arabi Soudani, encore souligné.
Cette année-là, l’Algérie revient dans le Pool (A), avec le Soudan (pays hôte), l’Ouganda et le Gabon.
Le groupe, alors dirigé par Abdelhak Benchikha, comprenait les meilleurs joueurs du championnat national de l’époque, notamment Abdelmoumène Djabou, Khaled Lemouchia, Adel Maïza, Mohamed Messaoud, Abdelkader Laïfaoui et d’autres.
En phase de poules, les Algériens ont commencé par dominer l’Ouganda (2-0), avant d’être neutralisés par le Gabon (2-2), puis le Soudan (0-0).
Une belle performance que les « locaux » algériens ont confirmé en quart de finale, dominant l’Afrique du Sud sur le score de deux buts à zéro.
Une large victoire, qui les a propulsés en demi-finale face à la Tunisie : un derby maghrébin houleux qui s’est soldé par un match nul (1-1) après prolongation, et les Aigles de Carthage ont finalement réussi à se qualifier lors de la séance de tirs au but. (5-3).
L’édition 2011 au Soudan a représenté la première participation de l’Algérie à un championnat d’Afrique des nations, réservé uniquement aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux. C’était aussi sa dernière, car elle n’avait pas réussi à se qualifier dans les cinq éditions qui ont suivi.
Jouer à domicile est un atout supplémentaire pour notre sélection
Metref, qui durant sa carrière de joueur a également porté les couleurs de plusieurs clubs comme l’ES Sétif, la JS Kabylie, le RC Kouba et le MC Alger, s’est refusé à tout pronostic sur la progression des Verts dans cette édition 2022 du CHAN, estimant qu’il est « mal placé » pour juger.
« Je n’ai pas suivi notre équipe nationale lors de ses entraînements et je n’ai pas vu les joueurs à l’œuvre dans les matchs officiels. Je ne suis pas tout à fait au courant de leur façon de jouer et de leur façon de réagir à certaines phases de jeu. Donc, je ne peux pas commenter leur passé », s’est-il abstenu.
L’ancien porteur d’eau de l’USM Alger a toutefois insisté sur le fait qu’en football « les départs sont souvent décisifs pour la suite du parcours » et qu’à partir de là « le résultat du premier match contre la Libye et surtout la manière de jouer » devraient pouvoir « donner un aperçu » sur la capacité des Verts à aller jusqu’au bout.
Metref a insisté sur d’autres facteurs qu’il juge importants dans la perspective d’un parcours réussi dans ce CHAN, notamment la concentration et la récupération.
« Les joueurs doivent à tout prix éviter les cartons et les blessures, car ils risquent de pénaliser l’équipe et de fausser les calculs de l’entraîneur. Il doit aussi s’appliquer pour bien récupérer après chaque match pour être à 100% au match suivant. »
Selon lui, être le pays hôte du tournoi est un atout supplémentaire pour Madjid Bougherra et ses poulains dans leur quête d’aller loin dans la compétition.
« Jouer à domicile, devant des supporters locaux et en terrain connu est toujours un avantage. C’est donc une bonne chose pour nous. Les gagnants’. Il faut avoir faim et ne jamais se contenter de moins », a-t-il ajouté.
En conclusion, et concernant le rôle du staff technique, Metref a insisté sur le fait que Madjid Bougherra devra commencer par faire un gros travail psychologique, car selon lui, tout se passe dans la tête d’abord.