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Accord d’Alger : l’ONU salue les efforts de médiation au Mali

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Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Mali, El-Ghassim Wane a salué les efforts de la médiation internationale menée par l’Algérie pour favoriser le dialogue entre les signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Devant le Conseil de sécurité, M. Wane a relevé vendredi, à propos de la mise en œuvre du processus de paix, que la Mission multidimensionnelle multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies au Mali (Minusma), avec les autres membres de la médiation internationale, dont le chef est l’Algérie . , « n’a ménagé aucun effort pour favoriser le dialogue entre les signataires (de l’accord) afin de sortir de l’impasse actuelle ».

« J’encourage les parties à ne ménager aucun effort pour surmonter les difficultés actuelles et faire des progrès décisifs dans la mise en œuvre de l’accord de paix », a-t-il ajouté.

Le représentant de l’ONU au Mali a souligné à quel point la stabilisation de ce pays était cruciale pour toute la région, alors que la Mission des Nations Unies qu’il dirige, la Minusma, est déployée au Mali depuis près de 10 ans.

« Au cours de cette période, la Mission a accompli beaucoup de choses. Mais les objectifs fixés par le Conseil n’ont pas encore été pleinement atteints et le contexte a subi des changements importants », a-t-il noté.

« Alors que le Conseil examine la recommandation du Secrétaire général, il faut garder à l’esprit que la stabilisation du Mali est essentielle non seulement pour le pays lui-même, mais aussi pour toute la région », a-t-il ajouté, faisant référence à « l’évaluation stratégique » de la Minusma demandée par le Conseil

Abordant l’environnement politique, le représentant de l’ONU a noté que le Mali est à moins de deux mois d’un référendum constitutionnel qui devrait marquer la première d’une série d’élections devant conduire au rétablissement de l’ordre constitutionnel en mars 2024. Selon lui, « les autorités maliennes continuent (d’affirmer) leur volonté (de tenir) ces élections dans les délais », même si « plusieurs défis demeurent ».

Une série de consultations avec les partis politiques et la société civile ont été convoquées par les autorités de transition pour discuter de divers aspects de la préparation du référendum constitutionnel et d’autres élections. « Ces initiatives doivent être encouragées et soutenues, car l’inclusion et le consensus sont cruciaux pour le succès global du processus de transition », a déclaré El-Ghassim Wane.

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