La réunion de deux jours des chefs de la protection civile et de la gestion des risques de catastrophe de l’Union africaine (UA) à Alger a été couronnée par l’approbation unanime d’une feuille de route visant même à créer un mécanisme africain de préparation et de réponse en cas de catastrophe avant la fin de 2024.
Dans une déclaration à la presse, le président de cette réunion, l’ambassadeur conseiller Salah El-Hamdi, a indiqué que la feuille de route adoptée à l’unanimité par les représentants des 36 États africains participant à ces travaux, représente « un acte de naissance » d’un mécanisme africain capable de faire face aux différents risques et catastrophes que pourrait connaître la région et qui serait opérationnelle « avant fin 2024 ».
A cette occasion, il a rappelé que la création de ce mécanisme intervient à l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la 40ème session du Conseil exécutif de l’UA, tenue en février 2022, soulignant qu' »un plan d’action adopté par les participants sera présenté à la prochaine réunion de ce même Conseil ».
De son côté, le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, Hamid Afra, a estimé que la mise en œuvre du projet proposé par le président Tebboune est « un acquis pour l’Algérie et pour tous les Etats africains ».
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a présidé, jeudi, l’ouverture de la réunion des responsables de la protection civile et de la gestion des risques de catastrophe.
A cette occasion, le ministre a déclaré que la création de ce mécanisme « est le meilleur moyen d’immuniser notre continent contre les multiples défis et problèmes auxquels il est confronté, en travaillant sans relâche pour trouver des solutions visant à atténuer les crises. induits par des risques majeurs ».
Il a également souligné l’impératif de « tenir compte des spécificités et des besoins de chaque Etat, notamment ses capacités et son niveau de préparation pour faire face à de telles catastrophes », ajoutant « compte tenu des moyens dont ils sont dotés les différents services concernés et les l’expérience acquise dans la gestion et la prévention des catastrophes, l’Algérie est toujours prête à contribuer à la réalisation de ce mécanisme d’adhésion aux instances de l’UA ».