Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a appelé, mardi, depuis Bouira, les investisseurs du secteur à augmenter leur production pour répondre aux besoins du marché national en termes de médicaments et de matériel médical.
Lors de la visite à Lakhdaria, où il a inspecté l’usine DIAGNOPHARM spécialisée dans la fabrication de réactifs de laboratoire et de matériel médical, le ministre a demandé aux responsables de cette installation de redoubler d’efforts pour augmenter la production afin de répondre aux besoins du marché.
Il les a invités à se rapprocher des laboratoires publics, pour prendre en charge leurs besoins en réactifs et matériel médical.
« Cela nous aidera à réduire la facture des importations », a expliqué M. Aoun aux responsables de DIAGNOPHARM, réaffirmant son engagement à œuvrer pour lever toutes les contraintes qui entravent le processus de développement du secteur de l’industrie pharmaceutique algérienne.
A cette occasion, le ministre a rappelé les facilités accordées dans le dossier d’enregistrement des importateurs et fabricants de médicaments.
« Je vous encourage pour ce que vous faites et nos portes sont ouvertes pour répondre à vos préoccupations », a déclaré le ministre en chef à la même entreprise.
Aoun a également visité l’usine Chimie Pharmacie Commerce Multiple (CPCM) de Lakhdaria, spécialisée dans la fabrication de médicaments, où il a souligné que sa principale mission en tant que chef de l’industrie pharmaceutique était « d’assainir le secteur et de le dynamiser pour atteindre le développement escompté ». « .
En conférence de presse, M. Aoun a démenti les informations faisant état de « pénuries de médicaments en Algérie », expliquant qu’il ne s’agissait que d’une « tension » vécue par certains médicaments, comme « certains antibiotiques ».
A cet égard, le ministre a appelé à réduire, dans la mesure du possible, l’usage récurrent de certains antibiotiques chez les enfants car « ils menacent leur santé », a-t-il dit.
Pour certains autres médicaments, le même responsable a expliqué que « la pénurie est mondiale » et qu’elle « est née de la hausse des prix des matières premières importées et a influencé le marché national », estimant que « cette crise est susceptible de s’étendre ». en 2023″.