Les ambassadeurs de Suisse et de Norvège en Algérie, Pierre-Yves Fux et Thérèse Loken-Ghziel, ont affirmé mercredi à Oran la disponibilité de leurs pays à coopérer avec les pays africains en matière de paix et de sécurité en Afrique.
L’ambassadeur de Suisse en Algérie, Pierre-Yves Fux, a souligné, lors de l’ouverture de la 9e Conférence de haut niveau pour la paix et la sécurité en Afrique, que son pays, qui rejoindra le Conseil de sécurité de l’ONU en qualité de membre non permanent prochainement janvier, « travaillera avec les pays africains, en particulier les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, sur les questions fondamentales liées à la paix et à la sécurité ».
Il a ajouté que « la Suisse travaillera avec le groupe A3, qui comprend des membres africains non permanents du Conseil de sécurité, pour renforcer l’interaction avec les pays africains et écouter les positions africaines pour atteindre des objectifs communs ».
Le même diplomate a souligné que son pays travaillera durant son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU, entre autres priorités, pour « construire une paix durable dans les zones de conflit et empêcher l’émergence ou la reprise de conflits ». Il a ajouté que son pays « agira également au sein du Conseil de sécurité pour assurer le respect du droit international humanitaire, des droits de l’homme et la protection des civils ».
M. Pierre-Yves Fux a renouvelé l’engagement de la Suisse à poursuivre son action humanitaire en faveur de l’Afrique « en coopération avec ses partenaires internationaux et locaux ».
Pour sa part, l’ambassadrice du Royaume de Norvège en Algérie, Mme Thérèse Loken Ghziel, a affirmé l’engagement de son pays, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, à coopérer avec les représentants des pays africains au sein de la même instance, « au service des enjeux de paix, de sécurité et de développement ».
La 9e Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte mercredi à Oran sous le titre « Appui aux nouveaux membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies dans le traitement des questions de paix et de sécurité sur le continent africain ».
Cette conférence a été ouverte par le président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de décembre et le ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Geoffrey Onyeama, sous la supervision du ministre des Affaires étrangères et des Citoyens communautaires à l’étranger, Ramtane Lamamra.
Une participation de haut niveau, en particulier au niveau ministériel, est enregistrée pour les États membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, ainsi que pour les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que des experts et des représentants d’institutions africaines de haut niveau. organes et de l’ONU. Les nations.
Cette conférence de trois jours vise à renforcer la coopération et la coordination entre le Conseil africain de paix et de sécurité et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies en
l’exercice de leurs fonctions, notamment dans la défense des positions et des intérêts communs de l’Afrique lors de la prise de décision au sein du Conseil de sécurité des Nations unies sur les questions de paix et de sécurité liées au continent.
Cette édition examinera également la question de savoir comment faire taire les armes en Afrique en « désarmant et en contrôlant la prolifération des armes légères et de petit calibre illégales » ainsi que la lutte contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, en plus des questions liées à l’imposition et l’exécution des sanctions.
L’organisation de cette conférence à Oran s’inscrit dans le prolongement des précédentes éditions que l’Algérie a organisées dans le cadre de son engagement ferme et continu à soutenir l’action de l’Organisation dans le domaine de la paix et de la sécurité et son effort inlassable pour renforcer l’action commune africaine.
Ces objectifs sont les grands axes que l’Algérie entend défendre de toutes ses forces au nom des pays africains à travers sa candidature à l’adhésion au Conseil de sécurité des Nations unies en 2024-2025, en coordination avec ses frères africains et compte tenu de son engagement plein et entier à les principes de la Charte de l’Union africaine et de la Charte des Nations Unies.