NAAMA – Le lancement de la 14e édition du Festival national de musique et de danse Diwan a eu lieu jeudi soir au stade « Arfaoui Mohamed » à Aïn Sefra (Nâama), avec la participation de 15 groupes issus de ce genre musical ancestral.
Après l’inauguration par les autorités locales de cette manifestation, organisée à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance sous le slogan « Music Diwan entre expansion et préservation de l’identité », des performances artistiques ont été organisées dans lesquelles des instruments traditionnels à cordes et rythmiques de « Bendir » mêlé à l’héritage de la musique folklorique et du « madih » soufi interprété par le groupe Sidi Ahmed Ben Yuzian de Kenadsa (Béchar).
D’autres formations artistiques, telles que « Diwan Ouled Meriem » de Mascara, « Diwan El-Bayadh », « Guenewa Fusion » et « Hakim Hamouda » d’Adrar, ont également pris la scène, avec une soirée artistique soutenue par la bande « Saharienneé de Béchar, qui a clôturé la soirée.
La deuxième soirée du Festival, vendredi, sera animée par des groupes de chant, dont « Ahl Tarh » (Béchar), Errachidia (Mascara) et Guenawa Arzew (Oran), en plus des personnalités artistiques invitées à participer à ce Festival , dont le groupe « Tinirawine », le chanteur Hakim Salhi et l’artiste Nora Guenawa et d’autres, selon les organisateurs.
Les groupes participants se disputeront les premières places, qui seront déterminées par un jury spécialisé.
Selon les organisateurs, l’organisation de ce Festival de musique vise à promouvoir cet art patrimonial en tant que genre artistique algérien ancien hérité des cérémonies religieuses et musicales des ancêtres, ajoutant que le Festival est l’occasion de s’immerger dans les secrets musicaux. les genres de cet art deviennent le centre d’intérêt de dizaines de jeunes musiciens de différentes wilayes du pays.
Le leader du groupe « Saharienne », Noureddine Rahou a expliqué que l’organisation de ces événements permet de découvrir des voix prometteuses et l’étendue du savoir-faire des musiciens de différentes régions du pays et leur maîtrise des cordes et des percussions.
Au programme de cette manifestation de quatre jours, l’organisation d’expositions sur les instruments de musique anciens, dont « Goumbri » et « Dendoune », ainsi que des conférences et débats sur ce genre artistique, avec la participation de chercheurs spécialisés.