Les Rencontres nationales de l’édition, du livre et de la lecture, organisées les 28 et 29 décembre par le ministère de la Culture et des Arts en partenariat avec le Centre national du livre et la Bibliothèque nationale d’Algérie (BNA), ont démarré mercredi avec la participation de nombreux acteurs de l’industrie du livre, y compris les éditeurs et les professionnels de l’industrie.
A cette occasion, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a déclaré dans un discours lu en son nom par le directeur de cabinet du ministère, Mohamed Sidi Moussa, que l’industrie du livre en Algérie a besoin de « réformes globales ».
Elle a également insisté sur la nécessité de mettre en place des moyens de distribution conformes à la géographie algérienne et la mise en place de foires continentales, insistant sur l’importance d’encourager l’ouverture de librairies pour la vente de livres, au profit des techniques d’impression, et de réfléchir aux l’accès et les marchés internationaux en exportant les livres et leurs services, sans oublier les e-books.
Après avoir appelé les professionnels du livre à apporter leur expérience et leurs connaissances selon leurs spécialités, Mme Mouloudji a indiqué que les ateliers organisés lors de ces Assises nationales visent à réunir toutes les conditions pour que les professionnels du livre résolvent les problèmes qu’ils se posent. face, et de contribuer avec le Ministère de la Culture et des Arts à la proposition de « solutions urgentes » et « réalisables ».
De son côté, le directeur du livre et de la lecture publique au ministère, Tama Tidjani, a souligné les efforts de l’Algérie depuis l’indépendance pour « adopter une série de politiques visant à promouvoir le livre et la lecture, qui ont été dictées par chacune donnée par les besoins urgents imposés par les évolutions de la conjoncture économique et par l’évolution toujours plus forte que connaissent le marché, les activités et l’industrie du livre ».
« Ces rencontres ont pour but de présenter une contribution à la politique nationale du livre et de la lecture, servant de toile de fond à un effort national de promotion de leur réalité, en concertation et en concertation avec les différents partenaires », a-t-il déclaré.
Il a également rappelé que ces rencontres étaient divisées en deux grands axes, à savoir « la filière du livre » et « les librairies et la lecture ».
Au sein de cette rencontre, quatre ateliers principaux ont été consacrés, dans un cadre général, aux échanges et propositions des acteurs de la filière. Il s’agit d’un atelier « industrie du livre et promotion de l’édition », qui a abordé la législation régissant l’industrie du livre et la promotion de l’édition, l’état actuel de l’industrie du livre ainsi que ses problèmes et obstacles. Le deuxième atelier « distribution » a abordé les réseaux de distribution, les librairies vendant des livres, les expositions nationales, locales et internationales, mais aussi les ventes en ligne.
Par ailleurs, les participants ont échangé lors du troisième atelier « Écriture et propriété intellectuelle », sur les enjeux inhérents au cadre réglementaire, le respect des composantes de l’État et de la société, les récompenses nationales et la promotion et la diversité de l’écriture et de la traduction, en fois le quatrième atelier « librairies et lecture » portait sur le rôle des librairies dans la revitalisation de la lecture, mais aussi sur des événements liés aux librairies, à la lecture, à l’utilisation des technologies et des moyens de communication.
Les travaux des ateliers se poursuivront jeudi, avec la participation d’acteurs actifs de la filière du livre tels que les maisons d’édition, les imprimeurs, les importateurs, les exportateurs, les distributeurs et les libraires et la lecture publique.