Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a déclaré jeudi à Alger que son département avait entamé l’élaboration d’une stratégie nationale pour le développement de l’industrie textile algérienne.
Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation, présidée par M. Salah Goudjil, le Président du Conseil, en présence de membres du gouvernement, M. Zaghdar a indiqué que cette stratégie était principalement axée sur la relance la culture du coton à grande échelle, qui redynamisera l’industrie textile et réhabilitera les instituts de formation aux métiers du textile.
La stratégie en question, poursuit le ministre, prévoit également la création de mini zones d’activités et de centres techniques chargés de mener des recherches et de dispenser des formations.
Concernant les deux complexes textiles fermés en 2006 et liquidés en 2013 à Oum El Bouaghi, le ministre a indiqué que leurs dossiers étaient réexaminés en vue de leur réouverture en vue de créer des emplois dans la wilaya, rappelant, à cet égard, la conclusion d’un protocole d’accord pour la création d’une société commune en 2017 avec un partenaire turc, mais le projet n’a pas été réalisé.
En 2021, ajoute-t-il, le groupe Gitex a lancé un appel d’offres international afin de conclure un accord de relance de l’activité des deux complexes, demandant au secteur privé d’investir dans ces deux unités.
Après la récupération de 141 terrains inexploités, Oum El Bouaghi dispose d’importantes assises foncières pour des projets d’investissement, a expliqué le ministre, évoquant, par la même occasion, 6 opérations d’aménagement de zones industrielles et d’aménagement de zones d’activités réalisées dans la wilaya, vaut 623 millions Oui.
A une autre question concernant la relance du projet d’aménagement de la zone industrielle de Souamaâ à Tizi Ouzou, M. Zaghdar a précisé que le dossier technique de cette Z.I a été déposé à la wilaya en 2017 pour sa réhabilitation, mais l’opposition des occupants au refus d’une partie de cette région à quitter les lieux a poussé les services de l’Etat de Tizi Ouzou à engager des poursuites judiciaires. Le projet sera repris dès que l’affaire sera tranchée, a-t-il dit.
Afin de mener à bien ce projet sur le terrain, il faut tout d’abord boucler les procédures de nettoyage du terrain, d’expropriation, d’indemnisation des ayants droit, d’éviction des occupants illégaux et de consécration des enveloppes de ressources financières à réaliser l’étude et procéder à la réalisation du projet, a-t-il conclu.