Le ministre des moudjahidines et ayants droit, Laïd Rebigua, a souligné samedi que les moudjahidines et feu le président Ahmed Ben Bella faisaient partie de ces héros qui ont concilié pensée et action et ont su gérer la direction et l’encadrement des combattants avec une grande efficacité. du combat.
Le ministre a indiqué dans son message, lu en son nom par le secrétaire général du ministère, Afif Hachemi, lors de l’ouverture à Tlemcen des actes du colloque national intitulé « Ahmed Ben Bella et son rôle d’appui aux mouvements de libération et causes justes », à l’occasion de la commémoration du 106e anniversaire de sa naissance, que le moudjahid Ahmed Ben Bella « faisait partie de ceux qui pouvaient, dans les moments les plus sombres, prendre conscience de l’histoire et prévoir l’avenir, afin de jeter les bases transformations majeures avec l’habileté dont il disposait pour imaginer les meilleurs moyens d’échapper au colonialisme français ».
« Il faisait partie de ces héros qui concilient pensée et action et savaient gérer la direction des combattants et l’encadrement du combat avec une grande efficacité. Il était un dirigeant expérimenté dans les rangs de l’Organisation spéciale et « celui du planificateur de la lutte armée, car il a grandement contribué à la sensibilisation et au soutien de la cause algérienne, en plus de prendre les mesures nécessaires pour assurer l’approvisionnement en armes pour la guerre de libération », a ajouté M. Rebigua.
Il a également évoqué l’héritage qu’Ahmed Ben Bella a laissé derrière lui, en particulier ce qui est lié à « la diffusion de la pensée et de la culture de l’émancipation dans le monde en général, la préparation d’un changement qualitatif dans la maturation des projets de libération nationale en Afrique, en particulier, et cristallise de nouvelles idées et approches dans la lutte pour atteindre les objectifs et secouer le joug colonial ».
Le ministre a souligné que l’indépendance nationale était « une étape éclairante dans sa lutte, qui a continué dans le même esprit pour construire des institutions étatiques algériennes indépendantes, qui ont hérité d’un lourd héritage colonial, où il a dû faire face à des défis majeurs au cours de son mandat ».
Il a ajouté que le défunt doit panser les plaies des handicapés, héberger les réfugiés, soigner les malades, construire les institutions de l’Etat et assurer le fonctionnement de ses services malgré la rareté des ressources et le manque de personnel qualifié.
M. Rebigua a estimé que « la génération de l’indépendance doit s’inspirer du travail de ces personnes, des enseignements et des leçons qui ont été à l’origine du succès de la guerre de libération et de ses victoires, et aujourd’hui de la loyauté des nouveaux L’Algérie est forte des valeurs de notre mémoire et de nos symboles distingués qui nous ont fait gloire et honneur à différentes époques ».
Dans ce contexte, il a rappelé « la concrétisation du plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République et la concrétisation de ses 54 engagements, dont nous assistons chaque jour dans divers domaines, y compris ceux liés à notre histoire ». et de la mémoire nationale, à laquelle le président attache une grande importance, notamment dans le domaine des études et de la recherche historiques, conformément aux programmes universitaires ».
Cette rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs interventions de professeurs d’université sur le rôle de l’environnement culturel dans le façonnement de la personnalité d’Ahmed Ben Bella et son combat politique dans le mouvement national algérien entre 1945 et 1954, ainsi que son rôle dans l’apport la guerre de libération avec les armes et ses positions à l’intérieur de la prison sur les relations françaises pendant la guerre de libération et son rôle dans les mouvements de libération africains.
En marge de cette rencontre qui s’est déroulée au musée des moudjahidines de Tlemcen, une gerbe a été déposée au mémorial de feu le président Ahmed Ben Bella au centre de Tlemcen et un hommage a été rendu à la mémoire de la chouhada du cimetière des martyrs de la commune Henaya, en plus d’une visite de la bibliothèque offerte par Ahmed Ben Bella à l’université « Aboubakr Belkaïd » de Tlemcen, qui comprend 8.000 titres de divers domaines.
Une exposition historique sur les « Amis de la Révolution algérienne » s’est également tenue au Musée Moudjahid, en plus du lancement d’une campagne de don du sang.
A la même occasion, la famille de feu le président Ahmed Ben Bella, les orateurs et moudjahidines Hamedache Nabil, Mohamed Tahar Abdeslam, Mohamed Larbi Zoubiri et Amer Rehila ont été honorés.