Une réunion des ministres africains chargés du secteur des start-up s’est tenue lundi après-midi à Alger, avec la participation de 35 pays, pour examiner les voies de coopération pour le développement de ce secteur sur le continent.
Cette rencontre, tenue dans le cadre de la conférence africaine des start-up, qui a débuté lundi au Centre international de conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », a permis d’évoquer les enjeux et défis liés au renforcement de l’interafricaine coopération dans ce domaine , est-il précisé dans un communiqué du ministère de l’Economie du savoir, des Start-ups et des Microentreprises.
Les participants ont passé en revue la publication de la « Déclaration d’Alger des startups africaines » et une feuille de route pour la mise en œuvre de son contenu, selon la même source, qui a indiqué que cette feuille de route comprendra de nouveaux mécanismes qui établiront le premier niveau élevé. Coopération africaine dans le domaine des start-up.
La publication de la Déclaration est attendue après la conclusion des actes de la conférence, selon le communiqué de presse.
La conférence africaine des start-up, organisée par le Ministère de l’Economie du Savoir, des Start-up et des Microentreprises, sous le Haut Patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, vise « à fédérer les efforts du gouvernement pour renforcer le rôle des start-ups africaines et accroître leur contribution au développement économique, en favorisant leur accès aux sources régionales de financement ».
Dans un message adressé aux participants de la Conférence, lu en son nom par le Premier Ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, le Président Tebboune a salué cette initiative qui met en exergue l’importance des investissements dans l’économie du savoir et des start-up et souligne le rôle des l’innovation dans la relance des économies des pays africains qui ont actuellement « les taux de jeunes les plus élevés avec des taux de chômage malheureusement tout aussi élevés », faisant ainsi de l’orientation vers l’entrepreneuriat innovant « une priorité pour résoudre le problème de l’emploi et lancer une réflexion autour des politiques générales ». accompagner les start-up ».
De son côté, le ministre du secteur, Yacine El Mahdi Oualid, a souligné dans son allocution l’ambition de l’Algérie de créer un écosystème intégré et complémentaire au profit des compétences et des talents en Afrique, en promulguant une législation qui encourage l’investissement dans la connaissance et la rupture barrières aux jeunes innovateurs sur le continent africain, selon le communiqué.