Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a reçu lundi une délégation de l’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), avec laquelle il a évoqué les voies et moyens de renforcer la coordination entre les deux autorités, notamment en matière d’enrichissement des les projets de loi, est-il indiqué dans un communiqué de presse de la Chambre basse du Parlement.
L’audition qui s’est déroulée en marge des journées portes ouvertes organisées lundi par la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des cultes pour faire connaître ses missions et compétences, a porté sur « les voies et moyens de renforcer la coordination entre l’APN et AAST, en particulier au regard de l’enrichissement par ses membres des différents projets de loi lors de leur examen au niveau des commissions permanentes ».
A cette occasion, M. Boughali a indiqué que « les portes de l’APN resteront toujours ouvertes aux membres de l’académie », soulignant dans ce contexte « son rôle vital et actif, surtout compte tenu des nouvelles mutations que connaît l’Algérie ». sous la houlette du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier à la science, au savoir et aux technologies de pointe comme locomotive du développement auquel aspire notre pays », ajoute le communiqué.
Il a ainsi appelé les membres de l’AAST à organiser des activités au siège de l’assemblée pour contribuer à l’amélioration du fonctionnement parlementaire.
De leur côté, les membres de l’académie ont salué « l’initiative d’ouverture parrainée par le Président de la République au profit des innovateurs et des chercheurs capables d’apporter de précieuses contributions à l’amélioration des performances de l’économie nationale et à l’élévation du niveau d’éducation ». « , exprimant leur volonté de fournir des conseils techniques dans ce domaine ».
Malgré la conjoncture vécue par l’Algérie, du fait de la pandémie de Covid-19 et de ses répercussions, l’AAST, créée en 2015, « traduit aujourd’hui la volonté de l’Algérie d’encourager la recherche scientifique et la réalisation d’un développement économique fondé sur la science et la prospective ».
Cette académie « tend à atteindre les objectifs de développement national par des études scientifiques et technologiques et à proposer des solutions dans des domaines prioritaires, notamment la transition énergétique, la sécurité alimentaire, la santé et d’autres domaines vitaux ».