L’exploitation des richesses minières et le développement de l’exploitation minière en Algérie étaient au centre de l’audience donnée, jeudi, à Alger, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, aux enseignants-chercheurs dans ce domaine, selon un communiqué du ministère.
Il s’agit du Professeur Rabah Kechiched de la Faculté des Hydrocarbures, des Energies Renouvelables et des Sciences de la Terre et de l’Univers de l’Université Kasdi Marbah de Ouargla, spécialisée dans la recherche sur les phosphates, et du Professeur Sakeur Abderraouf de l’Université des Sciences et Techniques Houari Boumediene.
Cette rencontre s’est déroulée au siège du ministère en présence des directeurs et conseillers du ministre et du président-directeur général de l’Agence des services géologiques d’Algérie (ASGA), précise la même source.
Dans ce contexte, la rencontre a porté sur la valorisation des richesses minérales en Algérie, notamment les éléments fossiles rares (terres rares), comme les mines de phosphate et les résultats obtenus sur les questions géologiques et techniques dans ce domaine.
Les deux professeurs ont passé en revue « les dernières recherches en matière d’exploitation des ressources et d’investissement dans les richesses minérales qui se trouvent dans le sol du pays, en particulier dans le sud, en particulier les métaux dont les propriétés sont recherchées dans de nombreuses applications modernes, formant la base de technologie de pointe. industrie ».
Les deux chercheurs ont souligné que « les terres rares d’Algérie contiennent des métaux aux propriétés spécifiques et ne se trouvent que dans de rares régions du monde ».
A cette occasion, M. Arkab a affirmé son « plein soutien aux travaux et recherches des enseignants-chercheurs dans ce domaine ».
Il a également appelé à la mise en place d’un groupe de travail pour approfondir les débats et les échanges dans le but de soutenir la recherche et la formation en recherche de laboratoire et technologique, notamment celles encadrant la recherche dans les universités de science et de technologie à travers le pays, de diversifier les ressources de financement des l’économie nationale et relancer le développement du secteur minier, notamment dans les domaines de l’exportation, du développement et de l’exploitation, selon le document.