Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu une délégation du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), conduite par son président, Noureddine Metioui, avec qui il a évoqué le renforcement du contrôle de certains produits, dont les médicaments dits « sachets ». . « et les psychotropes, indique samedi un communiqué du ministère.
Cette réunion, tenue jeudi au siège du ministère, s’inscrit dans le cadre de la concertation permanente et de la coordination avec les différents partenaires et notamment avec l’Ordre des pharmaciens en tant qu’institution et force de proposition, précise la même source.
Elle portait principalement sur « le renforcement du contrôle de certains produits, notamment les médicaments dits +cabas+ et psychotropes, ainsi que sur la nécessité de réorganiser le circuit de distribution par une rationalisation et une répartition équitable des volumes de ventes de médicaments pour garantir leur disponibilité à toutes les officines et les patients du pays », explique le communiqué.
Les discussions ont également permis aux deux parties d’aborder « la réglementation sur les compléments alimentaires et la volonté de l’Ordre des pharmaciens de les voir assimilés à des produits pharmaceutiques, ce qui assurera un meilleur contrôle de leur importation et de leur production et surtout de leur libération et de leur consommation dans le l’intérêt des citoyens et le maintien de leur santé », ajoute le document.
Ils ont évoqué, d’autre part, le nouveau code de déontologie pharmaceutique en cours d’élaboration par la CNOP, notamment sur les aspects liés aux bonnes pratiques de fabrication et de distribution, ainsi qu’à l’exercice de la pharmacie et aux missions et attributions. de divers directeurs techniques pharmaciens et leurs adjoints, selon la même source.
Le ministre a, à cette occasion, « précisé ses observations concernant le directeur technique des pharmaciens des unités spécialisées en matériel médical et précisé que des aménagements normatifs seront opérés non pas pour supprimer le poste, mais pour reconsidérer sa place et son rôle, ainsi comme la possibilité/nécessité de les assister par des ingénieurs, notamment des ingénieurs biomédicaux », précise le communiqué.