Le premier complexe national de start-up a été inauguré samedi au Centre universitaire Morsli-Abdellah de Tipasa par les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Economie du savoir, des Start-up et des Micro-entreprises, respectivement Kamel Baddari et Yacine El – Mahdi Oualid, en présence du wali de Tipasa Aboubakr Seddik Boucetta.
up, opérant au niveau de six universités du pays, spécialisées dans les domaines techniques, les sciences exactes et la technologie.
Il s’agit des universités de sciences et techniques Houari Boumediene de Bab Ezzouar (Alger), Blida, Khemis Miliana, Ain Defla, Boumerdes et Médéa et du Centre Universitaire de Tipasa, qui accueilleront chacune les locaux de ce complexe pour une période renouvelée. pendant un an, selon les coordonnées du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Ajoutant que ce premier projet de regroupement de start-up, à l’échelle nationale, « sera progressivement généralisé au reste des universités nationales », M. Baddari a souligné son inscription au titre de « consécration d’une des missions les plus importantes du monde universitaire » . institutions », à savoir assurer un « espace et un climat propices à l’innovation, à la créativité et à la création de valeur ajoutée », a-t-il déclaré.
« Ces espaces accueilleront des étudiants ayant reçu le label start-up et des brevets créatifs », a précisé le ministre.
« L’université doit être le moteur du développement local et national. La combinaison de quatre (4) facteurs fondamentaux, la recherche scientifique, l’innovation, le développement économique et la création d’emplois en font une université dotée d’une visibilité, d’un public et d’une place respectable au niveau régional et international », estime, par ailleurs.
De son côté, le ministre de l’Economie du savoir, des Start-up et des Microentreprises a souligné « l’importance » de ce type d’espace dédié à l’accueil des projets innovants de jeunes « créatifs et ambitieux ».
« Ce projet est le fruit d’une coopération avec le secteur de l’enseignement supérieur visant à permettre au plus grand nombre de jeunes innovateurs d’intégrer davantage le monde des start-up et de l’entrepreneuriat, considérant que l’université est un incubateur pour la découverte de compétences. Il consacre la nouvelle vision visant à augmenter le nombre de start-up créées par des diplômés universitaires », a-t-il observé.
Cette « nouvelle vision vise également à encourager les diplômés universitaires à intégrer davantage le monde des start-up et de l’entrepreneuriat », a ajouté le ministre. Les diplômés universitaires représentent un taux de 25% des promoteurs de start-ups et d’entreprises réalisées. Un chiffre jugé « faible » par le ministre, qui a demandé à être relevé.
M. Yacine El-Mahdi Oualid a également souligné les efforts déployés par ses services, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour « inciter » les jeunes innovateurs à obtenir un brevet d’innovation ou des droits de propriété.
En ce sens, il a appelé les patrons d’entreprises économiques privées et publiques à « soutenir la recherche scientifique et le développement technologique », soulignant que la nouvelle loi de financement comprend de nouvelles mesures et dispositions incitatives liées à la réduction d’impôt en cas de création d’organismes et d’entreprises des services de recherche scientifique de niveau intermédiaire.