Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé lundi, à Alger, une réunion d’évaluation du dispositif de conventions visant à redéfinir les relations entre la Sécurité sociale et les différentes institutions publiques de santé et à parvenir à une plus grande efficacité dans l’utilisation des ressources disponibles.
« La mise en place de nouveaux mécanismes de financement fondés sur les relations classiques entre la Sécurité Sociale et les différents établissements publics de santé est l’un des principaux aspects de la réforme du système hospitalier (…) visant à redéfinir les relations entre les principaux acteurs de système et d’obtenir une plus grande efficacité dans l’utilisation des ressources disponibles », a déclaré Saihi lors de la réunion qui s’est tenue au siège du ministère.
Le premier chef de secteur a salué le travail accompli dans la mise en œuvre de la feuille de route du dispositif conventionné, soulignant l’appui du ministère à la poursuite de ces efforts.
L’accord dans le secteur hospitalier doit s’appuyer sur des moyens technologiques modernes et des ressources humaines spécialisées dans la gestion, a plaidé M. Saihi.
La première étape de l’accord qui sera mis en œuvre entre le secteur public et la Sécurité sociale « porte sur la fourniture de soins liés à l’obstétrique, la dialyse et la chirurgie cardiaque », selon le ministre qui a assuré que l’opération « sera ultérieurement étendue à d’autres spécialités médicales et chirurgicales ».
Le financement du système national de santé « nécessite une réévaluation constante » compte tenu de « l’augmentation structurelle des besoins », a déclaré le ministre, soulignant « les progrès notables réalisés par l’Algérie en matière économique et sociale ces dernières années, notamment l’amélioration constante de indices de développement humain ».
Le système conventionnel « permettra de rationaliser les dépenses sans remettre en cause le droit fondamental du citoyen à la santé », a-t-il soutenu.