Les participants aux Assemblées nationales de la société civile, dont l’activité s’est achevée mercredi à Alger, ont plaidé pour la professionnalisation et la gouvernance de l’action associative, réaffirmant du même coup la responsabilité qui incombe à la société civile.
Dans une séance consacrée à la lecture des recommandations qui ont sanctionné l’activité de ces rencontres, les participants ont plaidé pour la « professionnalisation et la gouvernance de l’action associative », à travers l’impulsion d’une dynamique interactive efficace entre les organisations de la société civile, tout en profitant des la « volonté réelle » de l’Etat d’ériger la société civile en véritable partenaire.
Les participants ont souligné la nécessité de prendre conscience du véritable enjeu de la société civile en tant qu’alliée stratégique de l’État, qui doit remplir sa mission de promotion des valeurs nationales, d’exercice de la démocratie et de la citoyenneté, et de renforcement de la solidarité et de la cohésion sociales.
Et d’insister sur la nécessité d’œuvrer à inculquer davantage d’actes de civisme aux citoyens, considérer « un élément fondamental dans la construction d’une société forte de par son appartenance, fière de sa culture, attachée à sa mémoire et avant-gardienne face à défis ».
Les recommandations comprenaient également un appel à soutenir les efforts visant à constituer la société civile en « force de proposition active et efficace » et à adopter la Charte de la participation citoyenne et la Charte d’éthique de l’action associative, notamment au niveau des collectivités territoriales. .
Dans le même contexte, les participants ont souligné la nécessité d’œuvrer « à promouvoir le rôle de la société civile, y compris à travers la communauté nationale à l’étranger, afin de participer à la cristallisation et à la mise en œuvre des politiques visant à réaliser la croissance économique et le développement social, jugeant « impératif de conjuguer les efforts pour mieux répondre aux défis posés dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’eau, de la santé et de l’énergie ».
L’importance de l’implication des citoyens et de la société civile dans la gestion des affaires publiques a également été relevée par les participants qui ont invité l’Observatoire National de la Société Civile (ONSC), en tant qu’organe consultatif, à « mettre en place des « mécanismes de veille » et des espaces de consultation, ainsi que « la mise en place d’un système numérique » pour les activités de la société civile et « une plateforme interactive » pour évaluer les activités du mouvement associatif.
Organisées sur deux jours sous le thème « La société civile, socle de la construction de la nouvelle Algérie », les rencontres nationales de la société civile ont été marquées par l’animation de plusieurs ateliers et d’une série de conférences axées notamment sur l’importance de promouvoir la performance de la société civile et son implication dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques.